dimanche 10 février 2019

CHALLENGE DU DIMANCHE (2)

Rappel des classements du 13 janvier 2019 :


Ce dimanche s'est déroulé la 2ème manche du dimanche matin :
Sept RG65 alignés au départ dont trois Dragons Force. 

Un vent médium fort de secteur Ouest, de la pluie intermittente avec quelques fortes rafales, un froid pénétrant ont rendu la régate musclée  mais tout de même très intéressante même s'il fallait "être un peu fêlé" pour naviguer dans ces conditions.

Robert fut dès le départ découragé par ces conditions inconfortables, José et Dominique connurent dès la première course des problèmes de radio commande et ce sont donc seulement 5 bateaux qui purent défendre leurs chances.

José Gallo est venu en observateur. Il fut particulièrement intéressé par la stratégie et la tactique de courses des skippers expérimentés. 

La régate fut arbitrée par Jean Louis qui apprend à juger les situations et à expliquer les cas de figures problématiques. Il note que le fair play est maintenant bien ancré dans les comportements et que les règles sont respectées. Il eut à expliquer deux situations, cas de figures classiques. Une priorité lors de bords opposés, et le cas de figure d'un bateau obligé de virer à la berge. (Schémas ci dessous.)

Jean Louis a décidé de ne plus régater pour se consacrer à l'apprentissage de l'arbitrage au sein du club car cela correspond à un besoin et seul compte à ses yeux l'intérêt général. C'est avec humilité qu'il entreprend d'ailleurs cette nouvelle étape dans le club car juger une situation se fait dans l'immédiat en tenant compte de se qui s'est passé juste avant. Cela demande de la concentration et de la neutralité.

















Le reportage photographique est assuré par Francis gruel : La lumière du jour n'était pas excellente et malgré tout quelques bonnes photos montrent l'atmosphère de la rencontre.

CLASSEMENTS DE LA 2ème MANCHE DU CHALLENGE du 10 février 2019 :

Skipper
Série et N°
Course 1
Course 2
Course 3
Course 4
Total Pts
place
Fabien GRAS
RG N° 348
1
1
1
1
4
1er
Denis GAYRAUD
RG N° 312
3
2
2
2
9
2ème
Jeab-Marc DUMENIL
DF N° 191
2
3
3
3
11
3ème
1er DF
Alain LAMOTTE
RG N° 189
4
4
4
4
16
4ème
3ème RG
Roger DEL PRADO
DF N° 220
5
5
5
5
20
5ème
2ème DF
Dominique BOUJU
RG N° 239
6 DNF
6 DNF
8 DNS
8 DNS
28
6ème
4ème RG
José MARLIER
DF N° 309
6 DNF
8 DNS
8 DNS
8 DNS
30
7ème
3ème DF


 Alain Lamotte se chargera d'établir le classement général après cette deuxième manche.

Schémas des cas de figures :

1) Croisement sur des bords opposés :



La bateau A remontait au près serré Tribord amure et le bateau B descendait vent arrière les voiles en ciseaux, la grand-voile Bâbord amure. Débutant, n'ayant pas anticipé la manœuvre à effectuer, il n'a pas pu s'écarter à temps pour éviter le contact. Le cas de figure est classique mais intéressant pour un débutant. Quand on est bâbord, on doit impérativement se détourner de la route du bateau tribord en anticipant et en avertissant que l'on s'écarte. Le bateau prioritaire ne doit pas non plus attendre le dernier moment pour avertir qu'il est tribord amure. Dans ce cas de figure, aujourd'hui le débutant a appris dans le concret une des règles fondamentale de course. C'est ce qui justifie ce rappel à la règle.

2) Bateau à la berge :

Ce cas de figure est aussi classique : trois bateaux remontent au près serré le long de la berge. Le bateau C est obligé de virer mais a-t- hélé suffisamment fort les skippers du B et A à temps ? Ceux-ci ont-ils anticiper la situation ? Le C doit demander de l'eau ou de la place bien avant d'être coincé. Le A aurait du anticiper et virer de bord bien plus tôt pour permette au B de virer aussi à temps. 
En régate, tactiquement, il est toujours nécessaire d'avoir une vision globale de la situation et donc d'anticiper. 
Pris dans l'atmosphère de la course un skipper, comme le A, peut ne pas percevoir à temps la situation. C'est donc au C de héler bien avant d'être coincé sur la berge d'avertir le B et le A car il doit aussi leur donner le temps de manœuvrer. Dans une régate officielle le jury aurait réuni les trois skippers après la course pour leur expliquer sa décision et le rappel à la règle. Jean Louis s'est contenté de rappeler qu'il faut avertir à temps pour laisser le temps de la manœuvre mais qu'il faut aussi ne pas se mettre en position de faute.