Samedi 25 septembre 2021
ATELIER VOILERIEAnimé par Alain LAMOTTE et Patrick SIONVILLEPhotos de Francis GRUEL
Nos activités reprennent après 17 mois d'interruption à cause de la pandémie. La commune de Montville met à la disposition du club une salle pour l'Atelier Voilerie qui connaît un franc succès, car il correspond à la demande de nos adhérents.
Chacun peut donc concevoir ses voiles selon ses options avec par exemple, plus ou moins de creux , une surface du foc en rapport avec celle de la grand-voile. Des skippers privilégient la vitesse, d'autres le cap et c'est toujours la recherche du bon compromis.Cet atelier est donc lié à la recherche et certains deviennent des experts.Il faut rendre hommage à celui qui forma l'équipe d'animateurs en la personne d'Hervé GENARD.
Claude, Stéphane et René furent conseillés par Alain et Patrick.
Patrick profita de cette journée pour configurer sa radio commande à l'électronique de sa maquette navigante pour lr regroupement de demain.
MONTAGE TECHNIQUE DU MANTA 19
Reportage photographique de Yann LE COSQUER
Yann Le Cosquer a deux casquettes : il est le Président du tout nouveau club "Mini-Flotte Montivilliers", près du Havre en Seine-Maritime et membre actif du club de Montville.Il nous communique les clichés de son "Manta 19" qu'il monte et règle avec beaucoup de précisions car il possède de solides connaissances dans ce domaine hyper pointu.
-Match-Racing à Montivilliers (76)-
Sa stratégie et sa tactique de navigation exigent d'être soutenues par un matériel régler au top et son RG65 est donc un modèle du genre qui stimule les meilleurs de nos skippers.
-Le Manta 17 de Yann LE COSQUER-
MONTAGES TECHNIQUES avec son petit commentaire:
"Les patchs sont en "Covering automobile", chauffés pour être tendus. Ils participent ainsi à raidir l'ensemble.Le bouchon est découpé aussi et reçoit un patch."" Je n'utilise pas de rivets mais des inserts en aluminium.""Il y a aussi une petite CAP pour les garcettes et les raidisseurs des voiles sont moulés afin d'être à la forme et éviter de faire une épaisseur.'"L'étrave pare-chocs est affinée."
MONTAGE DU MANTA 21
MISE EN PLACE DE L'ELECTRONIQUE DU MANTA
Marc Bonnans monte son Manta 21 avec beaucoup de soins.
Il faut dire qu'il est un modéliste expérimenté et la disposition dans la coque du servo à bras, du servi barre, du récepteur, de l'emplacement des batteries, est presque un jeu d'enfant pour lui.
Photos Marc Bonnans
-Le Servo barre commande le gouvernail- |
-Le récepteur est le relais de la Radio Commande- |
-Le servo à bras commande l'écoute du gréement balestron- |
-Pack accus lipo- |
-L'électronique est montée- |
Pied de mât et bôme du balestron- |
LES POINTS DE REGLAGE D'UN BALESTRON
PAR MICHEL HAZARD
FRA 376
Photos par Francis GRUEL
Les 283 pages consultées hier et les 312 d'aujourd'hui par les Internautes montrent que nos efforts de diversité portent ses fruits et que la rédaction doit répondre aux demandes d'information techniques.
Michel Hazard nous montre les pièces du gréement de son Manta 19 qui lui permettent le réglage des voiles d'un Balestron monté par un grand spécialiste de la VRC en la personne de Pierre Godet.
Avec le bateau de Yann Le Cosquer et celui de Michel Hazard, on ne peut pas trouver mieux comme références de montage d'un gréement balestron.
-Réglage de l'ouverture du Foc-
-Réglage du Pataras et de la chute de la Grand-Voile-
-Réglage de la draille 'étais) du Foc et de son guindant-
-Réglage sur la bôme du balestron du creux de la Grand-voile-
-Réglage du guindant du foc avec sa drisse-
-Réglage du Guindant de la Grand-voile sur la bôme du balestron-
PAR MICHEL HAZARD
FRA 376
Photos par Francis GRUEL
Les 283 pages consultées hier et les 312 d'aujourd'hui par les Internautes montrent que nos efforts de diversité portent ses fruits et que la rédaction doit répondre aux demandes d'information techniques.
Michel Hazard nous montre les pièces du gréement de son Manta 19 qui lui permettent le réglage des voiles d'un Balestron monté par un grand spécialiste de la VRC en la personne de Pierre Godet.
Avec le bateau de Yann Le Cosquer et celui de Michel Hazard, on ne peut pas trouver mieux comme références de montage d'un gréement balestron.
-Réglage de l'ouverture du Foc- |
-Réglage du Pataras et de la chute de la Grand-Voile- |
-Réglage de la draille 'étais) du Foc et de son guindant- |
-Réglage sur la bôme du balestron du creux de la Grand-voile- |
-Réglage du guindant du foc avec sa drisse- |
-Réglage du Guindant de la Grand-voile sur la bôme du balestron- |
Réglage d'un Gréement Balestron par Antoine Froment :
Nous publions ses conseils de principes généraux mais chaque voilier se règle selon ses propres caractéristiques :
● Ouverture du foc : 13 mm extérieur des tubes ou 3 cm entre le foc et
le mât
● Twist foc : 15 mm
● Twist Grand-voile : 24 mm
● creux foc : 10 mm
● ouverture de la bôme à 5 mm par rapport à l'axe
● 35 à 40 mm d'ouverture entre le pataras et la chute avant la dernière
latte.
LECON DE REGLAGE D'UN MANTA 21
Notre photographe, Francis Gruel, à la demande de la rédaction, a pris en photos différentes phases d'un réglage d'un balestron, gréement spécifique dont l'ensemble pivote sur le puits de mât.
Ce qui est intéressant dans ce reportage c'est que cela se fait avec de la logique, du savoir-faire et un grand sens de l'observation.
Il faut essayer, observer pourquoi le rendement des voiles n'est pas optimum, sortir le voilier de l'eau et affiner les réglages.
Quand ils sont au top, le voilier sera plus rapide.
C'est ce qui s'est passé aujourd'hui avec Dominique Bouju, FRA 239.
Merci Francis pour les photos en plans rapprochés qui permettent des explications techniques. Notre gratitude s'adresse aussi à Dominique qui a accepté de jouer le jeu.
C'est ce qu'il faut faire pour rendre notre blog plus attractif. C'est du bon boulot d'équipe pour la rédaction car les internautes sont intéressés avec 363 connexions depuis la publication de cet article.
-Préréglage du balestron- |
-Réglage du guindant de la Grand-voile- |
-Réglage du point de tire de la Grand-voile sur la bôme- |
-Réglage de l'ouverture du foc et de son creux- |
-Après ces réglages préparatoires Dominique met son Manta 21 à l'eau pour essayer- |
-Après avoir comparer la vitesse avec les autres bateaux, Dominique sort son bateau de l'eau- |
-Après un ultime réglage, Dominique est devant la flotte- |
-Voila une belle leçon d'entrainement réussie- Nous n'indiquons pas les millimètres des réglages de Dominique car ceux-ci sont dépendants des vents et varient en fonction de la coque, du gréement, des voiles. Quand un skipper fait de la compétition même amicale, ils sont souvent confidentiels. En tout cas, la rédaction tient à féliciter le photographe car c'est facile pour elle de commenter techniquement les clichés en gros plans. |
LES PACOURS DE REGATES A MONTVILLE
Exemples de parcours : avec ces marques de parcours de nombreuses variantes de circuits peuvent être proposées :
1. Parcours Dog Leg sur 2 tours :- La ligne de départ est entre les bouées N° 4 et N° 8.
- Les bouées de près (N°6) et de dégagement (N° 5) sont à laisser sur bâbord
- La Porte, entre les bouées N° 1 et 2 est à passer par l'intérieur au choix
- La ligne d'arrivée est entre les bouées N° 4 et N° 8
2. Parcours Olympique sur deux tours :- La ligne de départ est entre les bouées N° 4 et N° 9.
- Les bouées de près (N°7) et de dégagement (N° 6) sont à laisser sur bâbord.
- La bouée (N° 3) du triangle olympique est à virer par l'extérieur en la laissant sur bâbord.
- La porte est à virer par l'extérieur entre les bouées N° 2 et N° 1 en laissant la bouée N° 2 sur bâbord.
- La ligne d'arrivée est entre les bouées N° 4 et N° 9
3. Parcours sur 2 tours (Dog Leg et Olympique)- Le premier tours peut être Dog Leg.
- Le deuxième tours peut être Olympique.
- La ligne de départ est entre les bouées N° 4 et N° 8.
- Les bouées de près (N°6) et de dégagement (N° 5) sont à laisser sur bâbord
- La Porte, entre les bouées N° 1 et 2 est à passer par l'intérieur au choix
- La ligne d'arrivée est entre les bouées N° 4 et N° 8
- La ligne de départ est entre les bouées N° 4 et N° 9.
- Les bouées de près (N°7) et de dégagement (N° 6) sont à laisser sur bâbord.
- La bouée (N° 3) du triangle olympique est à virer par l'extérieur en la laissant sur bâbord.
- La porte est à virer par l'extérieur entre les bouées N° 2 et N° 1 en laissant la bouée N° 2 sur bâbord.
- La ligne d'arrivée est entre les bouées N° 4 et N° 9
- Le premier tours peut être Dog Leg.
- Le deuxième tours peut être Olympique.
LES REGLES DE NAVIGATION VRC
-Photo : Hervé Genard- |
Les Règles :
1. Présentation page 3
2. Glossaire des mots utilisés en voile page 4
3. Les règles de comportement page 9
4. Les priorités sur les amures opposées page 13
5. Les priorités sur la même amure page 15
6. Rattrapant - Rattrapé page 17
7. Route normale page 18
8. Les passages de bouées de parcours page 19
Annexes :
9. Les départs et les arrivées page 22
10. Assurer la sécurité et la convivialité page 24
11. Conseils de réglages page 25
12. Mot du Président page 26
13. Auteurs-Comité de lecture-collaborateurs page 27
14. Modèle d’un avis de course page 29
15. Modèle d’un bulletin d’inscription page 30
16. Modèle d’un protocole Sanitaire page 31
17. Liens page 32
Livret conçu, diffusé sur Internet et imprimé en juillet 2020 par le club VRC : Mini-Flotte 76710
Siège social : 15 Résidence Les Sondres 76710 MONTVILLE - FRANCE
E.mail : jlrichard0953@gmail.com
Blog : https://mini-flotte76710.blogspot.com/
MIEUX COMPRENDRE LE RÉGLAGE D'UN VOILIER R.C.
Par Jean Louis Richard, Michel Frotiée,
les conseils d'Antoine Froment et d'Alain Lamotte
Antoine Froment |
-Le Goth XP N° 308 navigue gréé en balestron- |
-Le Goth XP N° 380 navigue en gréement classique- |
-Le Dragon Force N° 460 navigue en gréement classique (obligatoire dans la classe RG65)- |
GRÉEMENT CLASSIQUE
-L'ensemble du gréement classique du JF Sage N° 264-
-Vit de mulet et hale-bas-
Commençons par le gréement classique avec un peu de vocabulaire :
- Le vit de mulet est la pièce au pied de mât permettant à la bôme de la grand-voile de pivoter.
- Le hale-bas est la pièce reliant le pied de mât à la bôme de la grand-voile. Il permet de régler la chute de la grand-voile.
- La cale d'étambrai, située sur pont à la base du pied de mât, permet d'avancer ou de reculer celui-ci pour rendre le bateau plus ou moins ardent. (La quête du mât entre aussi en jeu).
- Le creux des voiles se règle en avançant ou reculant le point d'amure sur les bômes (grand-voile et foc) . Une voile creuse est propulsive. Une voile plate permet de faire du cap au près serré.
- La chute des voiles permet à l'air de s'évacuer plus ou moins haut et a une incidence importante sur la puissance de la voilure.
- La balancine du foc est un bout courant du point de drisse jusqu'au bout de la bôme du foc. Elle permet de régler avec un ridoir la chute du foc (Celle-ci doit être parallèle à celle de la grand-voile).
- L'ouverture du foc est l'espace entre le bout de sa bôme et le mât (ou axe de la coque). Elle permet à l'air de s'évacuer sur la grand-voile, d'en accentuer la dépression et donc de tirer le voilier vers l'avant et d'aller plus vitre que le vent.
- Les deux bômes, sont les pièces du gréement qui permettent de régler les allures de la grand-voile et du foc. La bôme de la grand-voile est mobile à partir du vit de mulet. La bôme de foc pivote grâce a l'ensemble de l'étai décomposé en une draille partant du point de capelage sur le mât jusqu'au bout de la bôme équilibré par un plomb. La bôme de foc est reliée au pont par un bout-pivot. C'est sur les bômes que se règle le creux.
- Le cintrage du mât est assuré par la tension du pataras et de l'étai, associé à la quête du mât au hâle-bas et à la cale d'étambrai est un réglage important. Plus le mât est cintré, plus la grand-voile déverse (vent fort).
- Quête : C'est la très légère inclinaison du mât vers la poupe. Elle permet q'équilibrer le voilier. Si le mât est incliné vers l'arrière,le voilier est plus ardent.
- Capelage : C'est la fixation de l'extrémité supérieure de l'étai (draille), de la drisse, de la balancine à la partie supérieure du mât.
- L'étarque pour le guindant et la bordure de la grand-voile, que certains skippers VRC confondent avec un "cunningham", est le montage qui permet de tendre le guindant de la grand-voile sur le vit de mulet et la bôme. Il permet de moduler automatiquement la tension du guindant de la grand-voile entre le près serré et les allures portantes. Ce montage permet aussi de tendre le creux au près et de le détendre au vent arrière. Donc de favoriser un bon cap au près et une bonne propulsion aux allures portante. C'est un montage dont il convient de se faire aider pour le comprendre. Beaucoup de skippers débutants préfèrent un système d'étarque directe comme sur cette photo. L'inconvénient en est l'absence de souplesse dans le gréement.
-Ce montage le plus simple est le plus pratiqué sur un vit de mulet mobile-
Sur cette photo, le montage est décomposé : une garcette pour relier le point d'amure de la grand-voile au mât, et un bout attaché simplement sur l'œillet du guindant, passant dans le vit de mulet, pour être ensuite relier à la bôme avec un ridoir. Ce montage n'est pas celui adopté par les régatiers de haut niveau car il n'accorde aucune souplesse au guindant de la grand-voile lors des allures portantes.
-Le montage d'une étarque de grand-voile selon Antoine Froment-
-Un énorme avantage car une tension s'exerce au près et une détente aux allures portantes-
Sur cette photo du point d'amure, nous avons un système d'étarque automatique qui passe dans l’œillet du point d'amure de la Grand-Voile, fait le tour du mât, repasse dans l’œillet du point d’amure (palan), descend pour passer dans le vit mulet, revient sur la bôme où nous avons un point de réglage. C'est ce dernier qui nous permet de régler le guindant de la Grand-Voile avec plus ou moins de tension suivant la force du vent et le creux que nous souhaitons donner à la Grand-Voile.
Après plusieurs essais, nous proposons un montage pour le Dragon Force dont le vit de mulet pivote. Pour une étarque automatique, il est impératif de partir d'un point fixe statique sur le gréement. Nous l'avons trouvé juste au dessus du vit de mulet à la base du mât avec la bague aluminium qui sert d'arrêt. Ce montage est en cours d'évaluation ; il semble positif et ne modifie en rien le caractère monotype du bateau.
- Les guindants sont les bords de la grand-voile le long du mât et du foc sur l'étai.
- Les drisses permettent d'étarquer correctement les voiles sur le gréement en haut du mât.
- Les écoutes sont reliées au servo-treuil ou servo à bras et permettent de border ou de choquer. Elles sont réglables par le Trim sur la radio commande et bien sûr sur les bômes. Il faut toujours prévoir un devers sur le point d'écoute de la grand-voile de 8 mm et une ouverture de foc de 40 mm.
- Écoulement de l'air : le vent quand il rencontre la voile se trouve dévié de sa direction initiale. la voile exerce donc une force pour le dévier (défléchir) et le vent exerce une force égale et opposée : il y a du côté du vent une compression exercée par la résistance de la voile et de l'autre une dépression qui a un effet de succion, la force aérodynamique. Le voilier est poussé par la compression de l'air et aspiré par la dépression. La dépression est nettement supérieure à la pression. Donc une voile travaille plus par le côté au vent. Dans la pratique il faut donc rendre l'écoulement de l'air régulier en réglant bien la chute, le creux, la quête, l'ouverture du foc.
La cale d'étambrai du Goth XP N° 380 : gréement classique :
Pour régler un voilier tous ces éléments entrent en jeu et toutes ces mises au point se font à terre pour un voilier radio commandé avant sa mise à l'eau. C'est une des différences importantes avec la voile grandeur : on ne peut pas agir sur les réglages une fois la mise à l'eau réalisée.
Si le vent est fort, on règle la quête du mât plutôt sur l'avant et si le vent est léger on peut choisir une position légèrement reculée. Certains champions ne touchent jamais à la cale d'étambrai, ayant réussi à équilibrer leur gréement dans un compromis harmonieux pour tous les types de vents. C'est le cas de Jean-Luc Germain, Fra 323, de Flamanville. Mais chez nous à Montville celui qui s'en tire le mieux en changeant ce réglage est notre ami Jean-Marc Dumenil, Fra 191, qui sait tirer parti de cette fameuse cale d'étambrai.
Ensuite la tension de la chute de la grand-voile est réglée par le hale-bas. Si on le tend par vent fort, l'air va s'évacuer vers le bas de la chute car la voile est plus plate et favorise le cap. Si on le détend par vent faible la chute va se situer vers le tiers supérieur de la grand-voile et favorise la puissance.
Bien sûr entre en jeu le creux et la chute du foc : creux réglé sur la bôme et chute réglée par la balancine. Il ne faut pas oublier de vérifier l'ouverture du foc par rapport au mât. Pour rappel la grand-voile et le foc ont une ouverture constante car commandée par l'écoute du servo treuil. Ci dessous les conseils d'Antoine Froment, le responsable de RG65-France.
Réglages des Gréements Classiques A et B
-Vit de mulet et hale-bas-
-Le montage d'une étarque de grand-voile selon Antoine Froment- -Un énorme avantage car une tension s'exerce au près et une détente aux allures portantes- |
Après plusieurs essais, nous proposons un montage pour le Dragon Force dont le vit de mulet pivote. Pour une étarque automatique, il est impératif de partir d'un point fixe statique sur le gréement. Nous l'avons trouvé juste au dessus du vit de mulet à la base du mât avec la bague aluminium qui sert d'arrêt. Ce montage est en cours d'évaluation ; il semble positif et ne modifie en rien le caractère monotype du bateau.
● Ouverture de bôme : 7 mm par rapport à l'axe
● Réglage de la chute : 40 mm entre le pataras et la chute avant la
dernière latte
● Ouverture du foc : 32 mm entre le foc et le mât
Réglage d'un Gréement classique C
● Ouverture de la bôme : 9 mm par rapport à l'axe
● Réglage de la chute : 40 mmm d'ouverture entre le pataras et la chute
avant la dernière latte
● Ouverture du foc : 35 mm entre le foc et le mât
BALESTRON
-Le Viperfihs N° 236 navigue sous balestron-
Pour un gréement balestron, rappelons que c'est l'ensemble qui pivote sur un axe. Les réglages se font sur la bôme centrale. On remarque que la surface du foc est inférieure à celle d'un foc sur un gréement classique parce que le gréement est une sorte de girouette, le foc pour le cap, la grand voile pour la puissance. La cale d'étambrai joue exactement le même rôle que sur un gréement classique. Le puits de mât souvent munis de roulements à billes, est situé plus vers l'arrière que celui d'un gréement classique car c'est la grand voile qui assure la puissance du bateau et que si le foc était trop grand le bateau enfournerait trop facilement. Donc il convient de régler l'ensemble d'après les conseils que nous donnons à la rubrique "TECHNIQUE". Le balestron convient parfaitement aux vents légers. Pour le vent MEDIUM ou FORT ou tourbillonnant en rafales nous conseillons les gréements classiques. Ci dessous les conseils d'Antoine Froment, FRA 86 :
Réglage d'un Gréement Balestron Jeu A:
-Le Viperfihs N° 236 navigue sous balestron- |
● Ouverture du foc : 13 mm extérieur des tubes ou 3 cm entre le foc et
le mât
● Twist foc : 15 mm
● Twist Grand-voile : 24 mm
● creux foc : 10 mm
● ouverture de la bôme à 5 mm par rapport à l'axe
● 35 à 40 mm d'ouverture entre le pataras et la chute avant la dernière
latte.
● Ouverture du foc à 30 mm entre le foc et le mât
RÈGLES DE NAVIGATION
le club et école de Voile Radiocommandée
SOMMAIRE
●Présentation par Denis Gutierrez
● 1- Glossaire des mots utilisés en Voile par Alain Lamotte
● 2 - A quoi servent les règles ? par Robert Paul
● 3- Les Règles de comportement par Denis Gutierrez
● 4- Les Priorités sur les amures opposées par Jean-Louis Richard et Denis Gutierrez
● 5- Les Priorités sur les mêmes amures par Jean Louis Richard et Denis Gutierrez
● 6- Rattrapant-Rattrapé par Jean Louis Richard et Denis Gutierrez
● 7- Route normale par Michel Frotiée et Jean Louis Richard
● 8- Les passages de bouées par Jean Louis Richard et Denis Gutierrez
● 9- Les Virements de bords par Jean Louis Richard et Denis Gutierrez
● 10- Départ par Alain Lamotte et Michel Frotiée
● 11- Réglages des gréements et voiles selon Antoine Froment
-Le National RG65 de 2016 à Montville- |
Présentation par le Président du club
-Denis Gutierrez est le Président cofondateur de Mini-Flotte 76710- |
Ce livret est la “charte” des adhérents de Mini-Flotte 76710.
Les règles de navigation, présentées d'une façon visuelle, doivent permettre aux
débutants, aux jeunes comme aux chevronnés de naviguer ensemble dans
une ambiance conviviale et de progresser.
Notre équipe est bien structurée et complémentaire. Elle a montré son esprit de
corps lors du National RG65 de mai 2016, mais il est maintenant nécessaire
qu'elle renforce sa vocation pédagogique et de solidarité.
Il faudrait en effet, que tout skipper expérimenté prenne le temps d'expliquer les
situations rencontrées et leurs réponses, avec les cas de figures illustrées
dans ce livret.
Nos régates doivent demeurer des rencontres amicales même si ces règles y
sont appliquées avec rigueur.
Quelques points leurs sont communs :
● Eviter tout contact en s'écartant
● Donner de l'espace et du temps à un bateau évitant un obstacle
● Effectuer une réparation en cas de faute
Nous présentons les cas de figures et leurs réponses dans quatre grands
ensembles :
1. Les amures opposées
2. Les mêmes amures
3. Les passages de bouées
4. Les virements de bord
Dans ce livret, pour faciliter la compréhension des règles, le bateau prioritaire
est en Vert et celui qui doit agir et en Rouge.
Alain Lamotte s'est chargé du vocabulaire, Robert Paul de l'esprit des règles
et de la bonne navigation, Jean Louis Richard de la présentation des
règles, de leurs illustrations et de la mise en page.
Avec lui, nous avons synthétisé les règles qui devront être appliquées dans
notre club. Michel Frotiée a donné des conseils et en a vérifié le contenu.
Nous simplifions au maximum notre jargon maritime pour le rendre accessible à tous.
C'est donc le résultat d'un travail d'équipe.
Je vous remercie d'essayer de mieux naviguer avec ce livret dans
votre poche pour vous y référer en cas de besoin d'interprétation
d'une règle.
Bonne navigation.
Denis Gutierrez.
1 - GLOSSAIRE DE MOTS UTILISES EN VOILE
par Alain Lamotte
- Alain Lamotte est le Secrétaire de Mini-Flotte 76710- |
Avant d’appliquer les règles de course, il faut bien connaître les termes essentiels à l’application des règles.
1° - Les différentes allures d’un voilier sont :
- « Près serré » lorsque le vent est reçu à environ 45° de l’axe du bateau.
- « Près » lorsque le vent est reçu à 60° de l’axe du bateau.
- « Travers » si le vent reçu est à 90° de l’axe du bateau .
- « Petit largue » si le vent est à 75° de l’axe du bateau.
- « Largue » si le vent est reçu à 120° de l’axe du bateau.
- « Grand largue » si le vent est reçu à 150° de l’axe du bateau
- « Vent arrière » si le vent reçu est à 180° de l’axe du bateau, c’est dire complètement derrière le bateau.
2° - Bâbord – tribord
Sur un bateau, on ne dit pas gauche ou droite, mais bâbord pour la gauche et tribord pour la droite ; un moyen simple pour se rappeler est le mot "BATTERIE", le mot parlé est « BA TRI » , "BA" main gauche pour BABORD et "TRI" main droite pour TRIBORD.
3° - Bâbord Amure – Tribord amure:
C’est la direction du vent que l’on reçoit sur le bateau. Le vent peut être bâbord amure si le bateau reçoit le vent de la gauche ( bâbord) ou tribord amure si le bateau le reçoit de la droite ( tribord) – la bôme et la grand-voile sont poussées sur la gauche du fait du vent reçu de la droite.
4° - Border- Choquer
Ces manœuvres concernent uniquement les voiles :
- border veut dire que le skipper ramène les voiles au plus près de l’axe du bateau.
- choquer veut dire au contraire les laisser partir jusqu’à la perpendiculaire du bateau.
5° - Lofer – Abattre
Ces manœuvres concernent l’allure du bateau par rapport au vent.
- Je lofe lorsque je me rapproche de la direction du vent qui vient vers moi jusqu’à la limite d’être arrêté si je remonte trop dans le vent ; dans ce cas les voiles peuvent faseiller, le bateau s’arrête, je ne peux plus le contrôler pour le faire virer ou pour abattre – dans ce cas, le bateau perd toute priorité.
- J’abats au contraire lorsque je m’écarte du vent qui vient vers moi ; je peux abattre jusqu’à me retrouver en vent arrière.
6° - Virer – Empanner
Je vire lorsque je suis au près et que je traverse le lit du vent ( je reçois le vent
sur bâbord et ,en traversant le lit du vent, je me retrouve au près mais sur tribord – ou vice versa). Il faut bien border ses voiles et garder de la vitesse pour réussir son virement.
J’empanne lorsque je suis vent arrière ou grand largue et que je change de
direction pour recevoir le vent sur l’autre côté ce qui oblige la grand-voile et
la bôme à changer de côté. Il faut faire attention à cette manœuvre car les
écoutes sont mises à rude épreuve.
7° - Être « sous le vent » ou « au vent » d’un autre bateau
Lorsque un bateau est à côté d’un autre bateau, sur la même allure, s’ils
reçoivent le vent du même côté, celui qui reçoit le vent en premier est « au
vent », l’autre est « sous le vent ».
Dès lors, il est possible pour celui qui est sous le vent de lofer son
adversaire ; l’autre bateau doit répondre à son lof en lofant lui-même et s’il ne
peut plus, il doit virer. Il n’a surtout pas le droit d’abattre.
2- A qui servent les règles de navigation ?
Par Robert Paul
-Robert Paul- |
Imaginons un petit instant, que l’on prenne le volant d’une voiture ou, même son vélo.
On s’engage sur la route sans connaître le code.
Au premier carrefour, une voiture arrive, en même temps que nous, et, aucun des deux usagers ne connaît le code : Que se passe-t-il ?
Eh bien, je crois pouvoir dire sans me tromper, que c’est l’accident assuré : Ça fait Boum !
Qui a raison ? - Le A ou le B ?-
Qui a tort ?
Qui devait laisser passer l’autre ?
Pour éviter de telles situations sans réponses, des hommes (des femmes aussi)intelligents, ont pensé pour nous, et ont créé un certain nombre de règles,qui, si elles sont bien suivies, évitent beaucoup de conflits, et tout se passeà merveille. On pourrait dire «COOL»...
Respecter les règles c’est respecter l’autre, et l’autre vous respectera.
(La liberté de chacun, s’arrête où commence celle des autres.)
Pour piloter un bateau, que ce soit en mer ou en rivière, on doit connaître et respecter certaines règles.
Comme on vient de vous le dire, il ne faut pas prendre cela pour une contrainte,
mais plutôt comme une liberté, car son respect, crée une bonne harmonie
entre tous, évitant les conflits, des frais, et la sauvegarde de « mon bateau ».
3- Les règles de Comportement
1ère Règle : Eviter tout contact !
Situation :
Le bateau vert (B) bien que Tribord aurait-il pu éviter le contact avec le A ?
Réponse : OUI,
Le bateau vert (B) aurait du éviter le contact en passant derrière le bateau rouge en protestant pour signifier qu'il a été gêné.
2ème Règle : Laisser le temps et de l'espace à un autre voilier qui doit éviter un obstacle :
Un bateau en avarie, un pédalo, la berge ou un objet flottant
3ème règle : Une faute = s'excuser et réparer
Réponse :
Le bateau rouge ayant fait une faute doit, s'excuser et réparer en faisant un tour complet sur lui-même et en disant d'une voix forte :
« Réparation faîte ! »
Sinon, c'est une disqualification à la fin de la course.
4- Les Priorités sur les Amures Opposées
-Jean Louis Richard et Denis Guterriez : cofondateurs du club- |
Règle : Sur des amures opposées, le « Tribord amure » est prioritaire :
Situation :
Le bateau rouge est « bâbord amure », il doit s'écarter du vert.
Le Vert doit continuer sa route.
Cette règle s'applique à toutes les allures :
au près, jusqu'au vent arrière : le voilier « Bâbord amure » doit s'écarter de la
route du « Tribord amure» soit en virant de bord, soit en abattant et en
passant derrière le voilier prioritaire.
Situation :
Réponse : Le bâbord peut abattre pour passer derrière le Tribord.
Situation : Sur des bords opposés 2 voiliers se croisent aux allures
différentes : c'est le tribord qui est prioritaire.
Réponse : Le bâbord doit virer pour s'écarter.
Situation : Deux voiliers se croisent sur des bords opposés. Le bâbord se
détourne en abattant car il a de la place pour le faire.
Le tribord abat : En a-t-il le droit ?
Réponse : NON !
Le bateau vert même s'il est prioritaire, n'a pas le droit de gêner le bateau
rouge qui essaie de l'éviter.
UNE RÈGLE MORALE : "Je navigue en bon marin !"
"C'est-à dire, je ne triche pas, je reste correct, j'éviter toute situation dangereuse, j'évite d'entrer en contact avec un autre voilier, j'accomplis mes pénalités avec auto-discipline, j'ai une attitude sincère et fair play."
5- Les Priorités sur les mêmes amures
-Alain Lamotte- |
Règle : C'est le voilier « Sous le Vent » de l'autre qui a la priorité.
Situation :
Réponse : Le voilier rouge reçoit le vent en premier, il est « Au Vent » Il n'a pas
la priorité sur le bateau vert qui est « Sous le Vent ». Il n'a pas le droit
d'abattre sur lui.
- Le bateau vert peut soit continuer sa route, soit lofer sur le rouge.
- Le bateau vert peut lofer jusqu'à obliger le rouge à virer : c'est une
- bonne tactique de course.
Remarque : les deux voiliers sont tous les deux tribord amures, donc à la même allure.
Deux voiliers se croisent, tous deux sont tribord :
Lequel a la priorité ?
Situation :
Réponse : Le voilier vert est sous le vent, il peut continuer sa route, le voilier rouge est au vent, il doit se détourner.
Deux voiliers naviguent sous la même amure et à la même allure, lequel peut agir sur l'autre ?
Situation :
Réponse : Le bateau vert est sous le vent, il a le droit de lofer sur le rouge jusqu'à
la limite du près le plus serré, pour que rouge faseille et soit obliger de virer.
C'est une excellente tactique de course!
Rattrapant-Rattrapé
Règle : Lorsqu'un voilier en rattrape un autre en navigant sur la même allure, il doit s'écarter du bateau rattrapé sans le gêner (Soit sur la droite ou la gauche):
Situation :
Réponse : Attention ! Si le voilier rattrapé est sous le vent, il a le droit de lofer pour se
défendre. Ci dessus, le bateau violet est « Au Vent », il n'a pas donc le droit d'abattre
sur le l'orange. L'orange s'il ne s'écarte pas à plus de deux longueurs de coque n'a
pas le droit de lofer jusqu'à la prochaine bouée : (Règle de la route Normale).
Donc si possible, il est tactiquement préférable de dépasser « Au Vent» (par
la droite sur le schéma).
Mais ce n'est pas tout : Sur ce schéma, l'orange, s'il s'écarte à plus de deux longueurs de coque du violet et s'il est engagé sur le violet, peut le lofer avant la zone des 4 longueurs autour de la bouée à virer.
6- Route Normale
-Michel Frotiée est le Président du comité de course- |
Règle : aux allures portantes (vent arrière).
Entre deux bouées aux allures portantes du largue au vent arrière, le bateau sous le vent n'a pas le droit d 'emmener le bateau au vent loin de la route normale au delà de la bouée à virer.
Sauf en Match Racing.
Situation et réponse :
Si le bateau vert n'a pas le droit d'abattre sur le rouge, celui-ci peut lofer mais pas
de manière à entraîner le bateau vert loin au delà de la bouée à virer.
7- Passage des bouées de parcours
LES ENGAGEMENTS
-Jean Louis Richard et Denis Gutierrez : les fondateurs de Mini-Flotte 76710- |
Zone des 4 longueurs |
Règle : Les engagements
Un rayon de 4 longueurs de coque définit le cercle de la zone d'engagement.
Situation :
Si avant cette zone deux voiliers sont engagés pour passer la bouée, le bateau
à l'extérieur doit laisser de la place au voilier «engagé à l'intérieur pour
contourner la bouée.
Réponse : Le bateau vert est engagé sur le bateau rouge.
Le Vert est donc prioritaire et le rouge devra lui laisser de la place pour qu'il vire
la bouée.
Le Rouge devra donc s'écarter du vert pour passer la bouée.
Note : pour le RG65, la zone d'engagement est un cercle de 2,60m autour de la bouée : 65 cm X 4 longueurs = 2,60 mètres.
Situation :
Juste avant la ligne des 4 longueurs, si le bateau sous le vent ne dépasse pas
l'horizontale du tableau arrière du voilier précédent, il n'est pas engagé.
Réponse :
Le bateau rouge, ne dépassant pas le tableau arrière du bateau vert, ne pourra
pas demander de la place à celui-ci pour virer la bouée, même s'il le
rattrape dans la zone des 4 longueurs.
Le bateau rouge devra passer la bouée en laissant de la place au voilier vert, c'est à dire en s'écartant pour le contourner.
8- Les Virements de bords
-Denis Gutierrez est à l'origine de ce livret de règles- |
Règle :
1. Si le virement annoncé lui donne la priorité, il doit laisser à l'autre
voilier le temps et l'espace pour s'écarter.
2. Attention ! L'autre voilier n'a pas à lui céder le passage tant que son
virement de bord n'est pas achevé.
Situation :
Réponse :
Le voilier vert ne peut pas virer de bord brusquement. Il doit prévenir
le rouge et lui laisser le temps et l'espace.
Situation :
Oui, il doit virer le plus tôt possible pour ne pas gêner le Tribord.
9 - Les Départs
-Michel Frotiée est aussi le rédacteur des avis de courses- |
Règles:
1- Pavillon P : Quand un bateau franchit la ligne de départ trop tôt il doit
revenir et repasser la ligne sans gêner les autres bateaux. Il n'y a pas de place à donner au départ et à un autre bateau.
2- Pavillon I : Tout départ prématuré oblige à repasser les bouées en les contournant par l'extérieur.
Situation :
- Le bateau orange n'a pas à forcer le passage, il doit s'écarter, quitte à faseiller ou faire demi-tour et repasser la ligne.
- Le Bateau Rouge doit faire demi-tour (sans gêner d'autres bateau).
- Le bateau violet ayant toucher la bouée, doit la contourner par l'extérieur et repasser la ligne de départ.
10 - Comment Régler les Gréements et les Voiles ?
Selon Antoine Froment , responsable de RG65-France
-Antoine Froment- |
1) Gréement Balestron :
● Ouverture du foc : 13 mm extérieur des tubes ou 3 cm entre le foc et
le mât
● Twist foc : 15 mm
● Twist Grand-voile : 24 mm
● creux foc : 10 mm
● ouverture de la bôme à 5 mm par rapport à l'axe
● 35 à 40 mm d'ouverture entre le pataras et la chute avant la dernière
latte.
● Ouverture du foc à 30 mm entre le foc et le mât
2) Gréements Classiques A et B
● Ouverture de bôme : 7 mm par rapport à l'axe
● Réglage de la chute : 40 mm entre le pataras et la chute avant la
dernière latte
● Ouverture du foc : 32 mm entre le foc et le mât
3) Gréement classique C
● Ouverture de la bôme : 9 mm par rapport à l'axe
● Réglage de la chute : 40 mmm d'ouverture entre le pataras et la chute
avant la dernière latte
● Ouverture du foc : 35 mm entre le foc et le mât
11- Règles de Navigation
Toutes ces règles peuvent paraître très strictes mais elles sont nécessaires pour que nos régates se déroulent dans la bonne entente, la bonne humeur et en sécurité.
Ce sont les règles officielles internationales de la Voile Radiocommandée, via la FFV, que nous avons illustrées pour que les débutants les comprennent et les appliquent le plus efficacement possible.
Mais maintenant il est mis en ligne sur notre blog et donc traduisible dans toutes les langues : c'est un avantage et nous sommes heureux de contribuer à une meilleure connaissance des règles.
- La logistique de Mini-Flotte 76710 est simple mais solide - |
Ainsi notre club garde sa convivialité et nous passons tous de bons moments…
Le Président
Denis Gutierrez
RÉGLER UN DRAGON FORCE
VOCABULAIRE A APPRENDRE
- L'ouverture de la bôme de grand-voile doit être à 9 mm par rapport à l'axe du pont de la coque.
- Le réglage de la chute de la grand-voile à 40 mm entre le pataras et la chute à l'avant dernière latte.
- L'ouverture du foc à 32 mm entre le foc et le mât
Deux Photos pour 2 montages : il y a une grosse différence.
- Dans la la première photo le montage de l'étarque du guindant de la Grand-Voile est composé d'une garcette fixe qui relie l’œillet du guindant au mât. Celui-ci est ensuite relier au vit de mulet par un montage qui reste contant quelque soit l'allure du bateau.
- Dans la deuxième photo le montage de l'étarque permet qu'il se détende quand les voiles sont en allure portante. Le voilier fait un meilleur cap au prés et devient davantage propulsif aux allures portantes.
- La quête du mât sert à rendre ardent ou mou le voilier.
- La chute de la grand-voile permet à l'air de s'échapper soit vers le haut de la voile soit à son milieu.
- Le pataras contribue à maintenir le mât et à le cintrer plus ou moins selon la force du vent.
- Le hale-bas règle la bôme de grand-voile et donc la chute de celle-ci.
- La cale d'étambrai permet d'obtenir l'avancée ou le recul du pied de mât selon la force du vent.
- Le plomb du bout de bôme de foc permet l'équilibrage du foc et son empannage vent arrière.
- La balancine du foc permet d'en régler la chute et contribue à son creux.
Note : nous avons intégré quelques unes de ces indications dans notre livret de règles de navigation.
LA MUSIQUE DES RÈGLES DE NAVIGATION AU SERVICE DE L'INTELLIGENCE
Il s'agit du code maritime que tout bon marin doit intérioriser, tout comme le bon conducteur d'une automobile avec le code de la route.
Le langage des règles est celui du droit. Sa compréhension et ses applications sont souvent difficiles à assimiler pour un débutant ou pour un skipper VRC n'ayant pas pratiqué la voile grandeur.
Il y a des skippers qui pensent à tort que les règles ne s'appliquent pas en entraînement crr "on est là pour s'amuser !" Hé bien NON ! C'est au contraire en entraînement sans enjeu de classement qu'il faut les apprendre et les appliquer avec rigueur !
- Aider tous ceux qui sont en danger dans la zone de course.
- Le skipper doit naviguer dans le respect des principes de sportivité et de fair play.
- Le skipper doit respecter les règles de navigation.
- Le skipper doit accepter les pénalités décidée par le juge-arbitre.
- En entraînement, quand il n'y a pas de juge-arbitre, l'auto-discipline doit s'appliquer.
Mais en entraînement comme en course, pour progresser, pour s'amuser, pour s'apprécier mutuellement, il est impératif qu'il connaisse et applique le code de navigation.
Ne pas le faire c'est prendre le risque de déséquilibrer un groupe et mettre en danger l'harmonie d'un club (il y en a qui n'ont pas conscience de cela et qui peu à peu prennent le risque d'être marginalisés).
Les plus expérimentés doivent donc, les premiers, se plier à cette auto-discipline en devenant ainsi des pédagogues.
Il faut surtout pas oublier que le club de Montville est aussi une école de voile et donc que tous ses skippers expérimentés deviennent responsables de la formation et de la progression de chaque jeune ou de chaque débutant.
Les plus expérimentés doivent donc être exemplaires et respecter à chaque instant ces principes.
Ainsi la musique des règles de navigation devient-elle au service de l'intelligence de chaque skipper et de la Voile Radio Commandée.
ARBITRAGE EN QUESTION ?
INTERVIEW
1 - Mini-Flotte 76710 : Jean Louis tu es un des deux fondateurs de notre club et tu prends la décision de ne plus régater en régate officielle pour participer à l'arbitrage. POURQUOI ? COMMENT ?
- Jean Louis Richard : La dextérité des skippers du club devient de plus en plus affirmée. La connaissance des règles de course s'est très nettement améliorée par notre effort pédagogique et la distribution du livret de règles de navigation imprimé en 2017 que nous avions réalisé en équipe.
Plusieurs d'entre-nous possèdent une bonne expérience de la compétition et peuvent donc arbitrer. Nous avons un très bon comité de course, présidé par Michel Frotiée et Alain Lamotte, assistés par Patricia Tréfouël, Nathalie Coffinet, Hélène Marlier et Catherine Bayeul.
Nous pouvons organiser deux parcours lors d'une régate officielle le même jour pour deux flottes : RG et Dragon Force. Pour rappel, ces régates réunissent toujours plus de 24 voiliers et nécessitent donc deux flottes. Il fallait donc renforcer l'équipe d'arbitrage pour toujours faire face à l'absence éventuelle de l'un d'entre-nous.
Mais cela suppose de s'abstenir de continuer à régater et c'est un sacrifice difficile à assumer, car la voile c'est une course poursuite qui m'habite depuis toujours.
Mais la passion de ce club chevillée au corps, mon intérêt personnel n'entre pas en jeu face aux nécessités. Il fallait élargir notre plateau de juges-arbitres, je me suis donc engagé.
2 - M-F.76710 : Devenir juge-arbitre, cela ne s'improvise pas ! Alors comment te positionnes-tu ?
- J.L.R : Notre club n'est pas affilié, à mon grand regret, à la Fédération Française de Voile (FFV). Cela implique l'impossibilité de la participation de juge-arbitre FFV à nos régates quelques soient leur importance.
Il faut donc pallier à ce vide.
Je m'engage donc dans cet apprentissage mais à 77 ans, je ne peux pas m'inscrire dans une formation coûteuse, officielle et longue.
Je choisis de me former sur le tas, par la pratique, lors de nos régates amicales, de notre challenge interne, sous le contrôle des skippers les plus expérimentés de notre club.
3 - M-F.76710 : Comment envisages-tu cet engagement ?
- J.L.R : Toutes les observations se font à l’œil nu. Cela demande une grande attention visuelle au milieu d'un groupe de skippers très concentrés sur leur tactique mais parfois un peu agressifs verbalement.
La première attitude est de calmer les esprits et maintenir l'esprit de la sportivité tout en étant objectif, rigoureux et neutre. J’acquiers autant que possible cette compétence.
4 - M-F. 76710 : Comment fais-tu en régate ?
- J.L.R : D'abord lors du briefing, je dis clairement que j'apprends l'arbitrage et que je compte donc sur le respect des règles de course avec fair play et sportivité.
J'insiste pour que tout rapport verbal reste courtois et que chacun n'attende pas à être hélé pour effectuer une pénalité s'il a commis une faute.
Je ne peux pas tout voir, il y a des situations qui m'échappent, car je ne suis pas assisté par des observateurs lors de régates amicales. Alors j'essaie de me concentrer avant tout, non pas sur les bateaux de tête qui sont souvent détachés et qui se contrôlent mutuellement, mais sur le peloton dans lequel les voiliers sont très proches des uns des autres. C'est là que se commettent le plus de fautes qu'il faut discerner immédiatement. L'analyse doit être instantanée, l'arbitre n'a pas le droit à l'erreur et doit annoncer sa décision immédiatement.
C'est la difficulté majeure !
Si je reconnais mes erreurs d'appréciation, je tiens à ce que mes décisions soient appliquées immédiatement et que la "réparation" accomplie me soit annoncée clairement.
Après la course, j'explique mes remarques, mes décisions et j'admets qu'elles soient débattues.
Si je me suis trompé, je présente mes excuses, c'est la moindre des choses... Mais heureusement ce n'est arrivé qu'une seule fois !
Sur le blog, les cas de figures qui me semblent intéressantes pour les débutants sont illustrées et ils sont d'ailleurs soumis à la vérification des skippers compétents.
5 - M-F. 76710 : Cet engagement n'est-il pas trop lourd ?
- J.L.R : C'est un risque plutôt rigolo pour ma petite autorité mais c'est une responsabilité que j'aborde avec humilité car il faut toujours apprendre sans prétendre tout connaître et ne jamais faire d'erreur.
Pour moi, une seule chose compte : être au service de ce club qui me passionne et dont j'ose être fier.
Mais attention ! Ce n'est pas parce que j'en suis un des fondateurs que je me crois tout permis ! Je n'ai aucune disposition à la tyrannie d'un pouvoir quelconque même si je défends mes idées parfois trop vigoureusement... Ma seule ambition est être utile au dynamisme du club.
Je crois qu'il fallait y aller et c'est pourquoi j'ai choisi cette voie, conscient qu'elle n'est pas facile, mais jusqu'à maintenant tout se passe bien. Et puis c'est un défi très intéressant qui va entretenir mes neurones vieillissants !
BALESTRON EN QUESTION ?
Pourquoi un jeu A de voiles monté sur un balestron est-il plus rapide dans le petit temps et le vent de force medium ?
Savez-vous que c'est un capitaine au long cours sur son trois mâts qui inventa ce système ingénieux au XIX° siècle et que ses port d'attaches étaient ROUEN et le HAVRE ?
Chaque fois que j'utilise mon balestron, j'ai le sentiment que "mon foudre de guerre, le RG65 Goth XP N° 252" doit sa redoutable rapidité au génie d'un Normand.
-Le Goth XP armé avec un balestron- |
Pierre Onésime Frémont, né en 1812, inscrit maritime à Honfleur, embarque dès l’âge de 13 ans, et naviguera sans interruption pendant 45 ans.
Le 25 juin 1843, après cinq années passées « à l’état », à bord du Lévrier, Pierre Frémont obtient, à l’âge de 31 ans, son diplôme de capitaine au long cours, et va ainsi pouvoir s’engager sur la route tracée par ses ancêtres.
Mais, en plus des spécificités inhérentes à son métier, la vie de cet homme d’exception sera émaillée de nombreux événements : durant les cinq années passées à bord du Lévrier, en station dans le port de Dieppe, il participe, seul ou en compagnie de l’équipage du cotre de guerre, à plusieurs opérations de sauvetage à l’occasion desquelles il montre un grand courage, et pour lesquels il est décoré à plusieurs reprises. Les journaux dieppois de l’époque ont largement commenté ces différents actes de bravoure.
En 1849, Pierre Frémont identifie un haut-fond dans le Rio de la Plata dont il signale l’existence au Ministère de la Marine, profitant de l’occasion pour formuler des griefs à l’égard du Consul de France à Bahia (Brésil) qui, lors du même voyage, s’est comporté envers lui d’une façon pour le moins cavalière.
La même année, il épouse, à Quillebeuf, Marguerite Rose Parquet, descendante d’une dynastie de pilotes quillebois.
Inventeur d’un ingénieux système de réduction de voilure – le hunier à balestron – qui sera largement utilisé sur de nombreux bâtiments du commerce, il est récompensé par une médaille lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867, puis élevé au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Les liens utiles vers d'autres blogs ou sites
Responsable des régates officielles RG65-France
Photographié avec son SUECO
Des conseils techniques et des explications abordables sur la Voile Radio Commandée :
http://sgi-rc.blogspot.com
Antoine FROMENT, FRA 82
Responsable de RG65-France
DIFFERENCE ENTRE
UN JEU A+ et UN JEU A
pour le Dragon Force
Le Dragon Force N° 220 est gréé avec un jeu A à la jauge RG65, le N° 308 avec un jeu A+, avec 20% de surface de voiles dépassant cette jauge qui est limitée à 2250 cm². Ce jeu est interdit dans les régates officielles RG65. |
Régler le creux de la Grand-voile à 15 mm |
Régler le creux du foc à 10 mm |
Ouverture de la chute avant la dernière latte de la grand voile à 35 mm entre le pataras et la voile |
Le point d'amure de la grand voile sur la bôme doit être bien dans l'axe |
L'ouverture du foc doit être à 30 mm entre le foc et le mât. |
Le point de tire de la grand-voile par l'écoute doit laisser un jeu libre de 5 mm |
- ne pas laisser trop longtemps en charge les batteries sur un chargeur non programmé. Le temps de charge maximum est de 10 h. Au delà risque de griller les batteries.
- vider systématiquement l'eau embarquée après chaque navigation.
- assécher la coque (Si besoin au sèche cheveux).
- laisser la coque aérée (ouverte) dans un endroit non humide
- assécher les connexions si besoin (si oxydées, les nettoyer avec une brosse à dents et éventuellement avec du "nettoyant de contacts" pour matériel électrique ou électronique que l'on trouve dans un magasin de bricolage)
- essuyer la coque après chaque navigation (pour empêcher le calcaire de se déposer) (chiffon doux ou peau de chamois)
- sécher les voiles si elles sont mouillées après la navigation sous la pluie
Dominique Bouju est un maquettiste très expérimenté. Il a entrepris la restauration complète de ce RG en changeant le pont arrière et en réorganisant l'électronique rationnellement. Ci-dessous le reportage complet de ce chantier important qui a sauvé ce bateau acquis par le club en 2015. |
La coque dans son état initial |
L'accès aux cerveaux était très difficile sur la coque d'origine et le flotteur manquait de volume. |
Dominique commença par découper le pont et vida complètement la coque des anciennes implantation des cerveaux. |
Le puits de mât était percé, il a fallu donc le remplacer |
Une nouvelle platine de support du cerveau barre a été conçue pour être en prise directe avec la potence du safran. |
L'ancienne platine du cerveau à bras a du être remplacée pour permette une organisation logique de l'écoute du cerveau à bras sur laquelle se fixent l'écoute de grand voile et l'écoute du foc. |
Avec une ponceuse fine le décapage des anciennes couches de peinture fut l'étape suivante |
Conception simple, logique de la platine de support du cerveau à bras; mais située plus profondément dans la coque pour laisser plus d'espace à l'organisation du système d'écoute du cerveau à bras avec ses quatre trous forés pour le visser. |
Pose de la poulie de rappel de l'écoute en relation avec le bras du cerveau. |
Le système d'écoute va pouvoir être monté rationnellement et le plus simplement possible. |
Pose du Cerveau Barre et de la potence sur la mèche du safran |
Mise en place du cerveau à bras et de l'élastique de rappel. |
Nouvelle conception du pont avec la trappe pour le cerveau barre |
Nouvelle conception du pont avec la trappe des accumulateurs et du récepteur-radio |
C'est rationnel et beaucoup plus facile d'accès. |
Montage du gréement classique en jeu A de voiles A l'avant, il serait possible de monter un balestron, mais comme cette coque est plutôt adaptée au petit temps, reste à voir son utilité ? |
"EOLE" complètement restauré, avec sa couleur unique dans notre club. |
Il a vraiment fière allure ce RG restauré par notre ami Dominique.. |
"Eole", ton assiette sur l'eau est bonne, notre club te retrouve avec grand plaisir et te souhaite BON VENT !" |
Le foc est plus petit que sur un gréement classique à 30% ou 40% de la surface totale de la voilure.
D'une façon générale le balestron est plutôt adapté au petit temps mais certains RG65 ne sont conçus que pour recevoir ce type de gréement et possèdent plusieurs jeux de voiles gréés sur différents balestrons à monter en fonction de la force du vent.
Le point d'écoute sur le pont : il faut toujours laisser un jeu libre ou dévers de 8 mm au point de tire, quand on borde le balestron pour le près serré, la bôme doit arriver librement à chaque angle du tableau arrière de la coque. |
Le réglage de la grand-voile se fait sur la bôme avec la drisse du guindant en pied de mât, le creux avec le point d'amure arrière, et la chute avec le ridoir du pataras. Pour le foc dont le pivot de la bôme est fixé sur la grande bôme du balestron, son ouverture se règle sur cette dernière (2 à 2,5 cm). Le creux du foc se règle sur la petite bôme, ainsi que sa chute par le ridoir de la balancine. L'étai et la drisse de foc sont fixés sans réglage à l'avant de la petite bôme. |
Remarquer le montage très efficace de la Grand-voile sur la bôme : c'est simple, rationnel et très précis. |
L'étai (ou draille) et la drisse du foc se bordent ou se choquent avec un ridoir. L'étai doit est toujours plus étarqué que la drisse. En tête de mât, la grand-voile est fixé sur la têtière sans réglage, étarquer le guindant par la drisse au pied du mât sur la bôme.
A la dernière latte, la grand voile doit avoir environ 28 mm d'ouverture par rapport au pataras. Enfin, nous conseillons de monter une petite girouette en tête de mât pour les plans d'eau à vents faibles ou irrégulier. Ne montez pas une girouette trop grande car son poids fausserait la perception du vent apparent.
|
Le réglage du creux de la Grand voile |
Le point d'attache de l'écoute sur la bôme |
Le Goth XP, "Nouvelle génération", arrive de Budapest en Hongrie en pièces détachées qu'il faut monter. Il vaut mieux être expérimenté en VRC pour cette opération qui demande beaucoup de rigueur et d'heures de travail. |
Commencement par le plus facile : montage du "Servo Barre" et du "Safran" |
- La hauteur total du gréement entre le pont du bateau et le haut du mat est au maximum 110 cm : avec le matériel Molinea Sails en balestron A, il est possible de dépasser cette limitation de la jauge RG65, il faut par conséquent prêter attention à ce point lors des collages
- laisser la balancine en fibre de carbone suffisamment libre pour qu'elle ne pénalise pas le changement d'amure du foc.
- Récepteur FRSKY 4 Voies compatibles Futaba Fasst
- Lipo 7,4 V + BEC 5V 3A
- Servo Bras MG 996R 180° - 10 mkg (digital - pignons métal) - débattement utilisé entre 90 et 100 degrés
- Poulie de bras de Dragon Force
- Poulie de renvoi Graupner
- Servo Barre Protonik 7452 MG D (digital - pignons métal))
Les deux puits de mât sur le Goth XP : celui de devant avec son roulement à billes reçoit le balestron et celui de derrière, le gréement classique. |
Le balestron pivote librement dans le puits de mât avec un roulement à billes. Ce balestron est conçu par Imre Molnàr. |
Je bouche le puits de mât pour le gréement classique avec un petit bout de ruban adhésif pour éviter des entrées d'eau dans le puits de mât qui alourdissent la coque. |
Gréement classique avec un foc à 40% de la surface de voilure Avec un vent de force médium : net avantage pour le gréement classique |
- Un jeu Balestron avec 1638,7 cm² pour la grand-voile et 596,3 cm² pour le foc soit un total de surface de voilure de 2235 cm² : la répartition est donc équivalente à 70% dans la grand-voile et à 30% pour le foc
- Un classique avec 1396,9 cm² pour la grand-voile et 847,3 cm² pour le foc soit une surface totale de 2277,7 cm² : la répartition diminue pour la grand-voile à 60% et augmente pour le foc à 40%.
2 Goth XP naviguent côte à côte, le 191 avec un gréement classique et le 252 avec un balestron : la différence de la répartition des surfaces entre les focs et les grand-voiles est visible sur cette photo. Pourtant la surface de voilure entre les deux bateaux est pratiquement la même. |
Comparons la répartition des surface des voiles sur les Goth XP N° 272 et N° 252 :
|
Dans le petit temps : net avantage pour le balestron avec 75% de surface pour la grand-voile et 25% pour le foc. Ce Goth XP terminera 5ème du National 2016 et second de la Coupe de Normandie 2017 avec Pedro Dos Santos. j'avais construit ce premier balestron moi-même à partir d'une flèche d'arc cintrée. L'inconvénient fut son poids et j'ai donc opté ensuite pour un balestron tout carbone conçu par Imre Molnàr, le constructeur hongrois du Goth XP. |
- Par vent faible j'utilise le balestron, c'est la grand-voile avec ses 70% de surface qui est l'élément moteur du gréement, le foc servant surtout à remonter au vent. Le voilier réagit beaucoup plus efficacement dans les relances et se montre plus rapide aux allures portantes. Sur un parcours, le balestron est incontestablement plus rapide que le gréement classique.
- Par vent médium, c'est le choix du gréement classique qui s'impose (pour moi). L'ensemble grand-voile et foc équilibré à 60 et 40% assure alors un bon cap et un bon rendement des force véliques. Le voilier a moins tendance à enfourner et à moins partir au lof incontrôlable dans les surventes. Plus stable et plus maniable, il se montre donc sur un parcours plus rapide.
Le Goth XP régatant avec son jeu A de voiles en gréement classique par vent médium terminera premier de sa série avec Jean Louis Richard. |
Photo : Hervé Genard |
L'idéal est donc de disposer de deux gréements en Jeu A de voiles (balestron et classique) pour le petit temps.
Michel Frotiée |
Pour moi cela me parait être un point très positif pour l’utilisation du jeu A classique dans la brise car le balestron offre moins de possibilités de réglage de la chute de la grand-voile."
Mon équipement :
Ma boîte à voiles comprend un balestron avec un jeu A de voiles, deux gréements classiques en jeu A de voiles et jeu B de voiles. Ces trois jeux de voiles sont suffisants pour la Normandie.
La surface de Voilure pour un jeu B classique est 1802 cm² et pour un jeu C classique : serait 1027,5 cm².
Pour la brise très légère, je dispose d'une quille avec un lest plus léger que je ne monte pratiquement jamais car tous les réglages du balestron doivent être réadaptés et c'est assez compliqué à mettre au point.
Le jeu C en question ?
Dans le midi de la France, avec le Mistral ou la Tramontagne, vents souvent très violents, un gréement classique avec un jeu C de voiles serait indispensable. En Normandie, c'est vraiment exceptionnel d'avoir des vents très violents donc l'investissement n'en vaut pas le coup. En 20 ans de régates, je n'ai utilisé un jeu C de voiles qu'une seule fois à Montville.
* (Note : notre correspondant hongrois peut traduire automatiquement ma réponse dans sa langue)
Jean-Marc Dumenil : "C'est passionnant de découvrir cette technique !" José Marlier est bien d'accord...
|
José Marlier : "C'est super que le club permette cette formation : le traçage et le montage sont de véritables découvertes." |
-Découpage des renforts- |
-Hervé montre comment coller le guindant-
Alain Lamotte : "L'apprentissage du montage des laizes, avec leur pourcentage pour le creux de la voile va être déterminant pour la qualité de mes futures voiles. Cette formation est vraiment une étape décisive dans notre club."
|
-Hervé montre la technique de l'assemblage des laizes d'une grand-vole-
|
Patrick Sionville : "La découverte de cette nouvelle activité dans notre club fait mieux comprendre comment fonctionnent les voiles. La technique du collage du guindant du foc est vraiment géniale !" |
Dominique Bouju : "C'est vraiment très intéressant de découvrir le pourcentage du creux de la voile et comprendre ainsi le compromis entre une voile montée pour du cap et une autre favorisant la puissance. Nous permettre cette formation est donc une excellente initiative de club." |
Vous avez dit "VENT THERMIQUE" ! ?
Système des vents thermiques à Montville |
- La nuit, il n'y a plus de soleil et le système terre-eau se refroidit.
- Au début de matinée, la terre est froide tandis que l'eau est restée plus chaude.
- Et la circulation des masses d'air s'effectue de la berge vers le centre du plan d'eau, le vent thermique est souvent très faible, difficilement discernable et une bonne girouette est alors une auxiliaire bien utile.
- A la mi-journée, l'équilibre thermique est obtenu et donc les déplacements d'air disparaissent. C'est la "pétole" et il n'est plus possible de naviguer.
- Mais l'après-midi la terre (la berge), se réchauffe davantage que l'eau et la brise thermique remonte donc en puissance progressivement.
- Elle se produit à la saison chaude, sous condition anticyclonique.
- L'air chaud s'élève au dessus de la berge et moins dense, il crée donc une dépression thermique qui attire par conduction les masses d'air plus froides situées au centre du plan d'eau.
- Cet air froid et humide se réchauffe à son tour et un phénomène cyclique se met en place.
- Mais quand le soleil baisse à l'horizon, en fin d'après-midi, l'équilibre des masses d'air générées par la berge et le centre du plan d'eau sont de températures égales et c'est à nouveau la "pétole" et il est grand temps d'aller retrouver sa dulcinée.
Choisir un bonne et visible girouette dans la gamme de Robert Paul peut aider le skipper à anticiper et à bien réagir dans les situations de brises thermiques. |
- Là encore, la girouette en tête de mât simplifie l'observation de la brise thermique et permet une adaptation de l'ouverture des voiles immédiate et donc efficace.
- Naviguer qu'au foc, comme la plupart des champions de la VRC, demande une expérience vraiment très technique.
- A Montville les skippers sans girouette sont donc aussi rares que les champions...
- Une observation très méticuleuse du plan d'eau avant la mise à l'eau du voilier peut se révéler très utile.
- La brise thermique provoque parfois un frisson se déplaçant de micro-vaguelettes très localisées sur la surface de l'eau.
- Des bateaux très proches peuvent avoir leur girouette indiquant des vent différents.
- Regarder la tendance générale des déplacements de bulles d'air est très souvent difficile à comprendre mais peut aider le skipper de sauter de bulle en bulle et de distancer ses concurrents (C'est aussi une question de chance).
Remarquer sur cette photo de Jean-François Bressy du 6 juillet 2016, l'orientation différentes des girouettes.
Des bateaux portant très proches des uns des autres ne reçoivent pas les brises thermiques de la même façon.
Est-ce que les voiles des uns et des autres sont bien établies pour se relancer ?
|
- Il faut se garder, quand on fait des bords de près, de se positionner trop dans l'axe dominant du vent.
- Il est préférable de positionner sa coque à 50° de celui-ci.
- Il faut établir les voiles en position vent de travers, prêtes à se gonfler à la moindre brise et border en conséquence en cas de relance.
- Facile à dire, mais difficile à appliquer, si on n'est pas hyper-concentré sur son foc et sur sa girouette.
- Bien sûr, il convient de mollir tout le gréement en détendant légèrement le pataras, les drisses de la grand-voile et du foc, il faut aussi donner du creux aux voiles pour les rendre plus réactives et plus puissantes, de border légèrement le hale-bas et la balancine du foc.
- L'assiette de la coque sur l'eau doit être parfaitement équilibrée par la disposition des accus dans la coque soit un peu plus sur l'avant ou sur l'arrière.
- Tout est une question de nuance, de calme et d'observation méthodique.
- Oui, si possible, il faut lire le plan d'eau, repérer les bulles d'air qui se déplacent en produisant des zones de micro-vaguelettes à la surface et les schémas ci-dessus en explique le système thermique.
- C'est ainsi que le skipper très expérimenté peut essayer de sauter de bulle en bulle d'air...
- Là encore, il faut de l'humilité car c'est aléatoire et difficile donc à appliquer.
Photo : Jean-François Bressy du 6 juillet 2016 |
Comment ne pas avoir
"la gueule vent debout" ?
Quand cette première étape technique aura été bien intégrée, la suivante sera l'art du louvoiement, mais chaque apprentissage doit être entrepris en son temps... A suivre donc...
Savoir apprécier la Force du vent pour choisir un jeu de Voiles
Quelle est la différence entre le Vent réel et le Vent apparent ?
- Expliquons-nous :
- A l'arrêt, le bateau reçoit le vent réel, c'est-à-dire le vent local.
- Mais en mouvement, en se déplaçant, le voilier crée un courant d'air dont la valeur (force) correspond à la vitesse de la coque sur l'eau (par rapport au fond). On l'appelle le vent relatif. La combinaison du vent réel et du vent relatif est visible sur la girouette, c'est le vent apparent.
- Passons à la pratique :
- Quand le vent est nul,le vent relatif et le vent apparent sont confondus. C'est le seul déplacement de la coque qui peut provoquer un écoulement d'air en bordant brutalement les écoutes. cela s'appelle produire son vent.
- Lorsque le voilier va dans le sens du vent aux allures portantes, la vitesse du bateau s'ajoute à la force du vent : le vent réel s'ajoute au vent relatif pour former la force du vent apparent. (Le voilier va plus vite que le vent réel.)
- Inversement, quand le voilier remonte au vent, à sa vitesse doit être retranchée le vent relatif pour former la force du vent apparent.
- Donc, en conclusion, le vent apparent est toujours plus fort que le vent réel entre les allures du près au largue; et bien sûr moins fort entre les allures de largue au vent arrière.
- Des remarques :
- Le skipper en abattant, réduit donc la force du vent apparent.
- Le vent apparent est toujours plus pointus que le vent réel.
- Au près, le vent apparent est toujours plus fort que le vent réel
- Au portant, le vent est toujours moins fort que le vent réel.
- Lorsque la force du vent réel augment, le vent apparent adonne et le bateau peut partir au lof.
- Inversement, quand la force du vent réel diminue, le vent apparent peut "refuser". Il faut donc soit border ou abattre.
- Plus la vitesse du bateau augmente, plus le vent apparent peut "refuser". Il faut border.
- Inversement il adonne à mesure que la vitesse du bateau diminue. Il faut choquer.
- Plus le cap du bateau se rapproche du lit du vent réel, plus le vent apparent glisse vers l'étrave en refusant.
- Inversement, plus le cap du bateau s'éloigne du lit du vent réel, plus le vent apparent se déplace vers l'arrière en adonnant.
Rappel de quelques notions
Régler Les Voiles ?
Un bateau radiocommandé bien régler doit pouvoir maintenir son cap au près sans avoir à toucher à la manette du safran et des écoutes.
Note : sur ce schéma l'ouverture du foc est appelé "fente du foc" |
- La grand-voile doit toujours être pleine de vent, dont pas trop bordée. il faut qu'elle soit assez creuse, sans pour autant que sa chute soit fermée d'une façon excessive.
- Le skipper doit border l'écoute tout en douceur.
- Le pataras doit être molli pour que la voile respire et devienne la plus propulsive possible.
- Il faut que la drisse et la bordure soit molle à la limite des plis.
- Le hale-bas doit baisser la bôme pour tendre un peu la bordure.
- Mais cette chute ne doit pas être refermée en la bordant trop.
- Globalement, une voile trop plate sera "blindée" et donc moins propulsive.
- Pour le foc, son ouverture (fente) doit être augmentée pour le près serré. Il doit être bien creux. Sa chute doit être parallèle au creux de la grand-voile quand on borde à fond. La chute se règle avec la balancine.
- Il faut mollir la drisse (sur l'étai) jusqu'à la limite des plis horizontaux sur le guindant.
- Il ne faut surtout pas naviguer trop bordé et essayer de toujours garder le foc bien plein.
- Un petit conseil : pour remonter le vent, il ne faut pas essayer de faire du près-serré, mais garder un bon cap en choquant très légèrement (levant la commande de trois millimètres) et de naviguer au foc en jouant très lentement sur le safran en abattant très subtilement pour gagner de la vitesse et en lofant en douceur pour remonter au vent sans perte de vitesse.
- La grand-voile doit porter correctement avec un minimum de dévent sur l'attaque du guindant.
- Le bateau ne doit pas être trop ardent.
- Il convient de régler donc de bien régler la grand-voile et le foc pour diminuer le dévent sur la grand-voile ; pour cela le hale-bas ne doit pas être mou.
- La chute doit être assez tendue
- La bordure doit être étarquée modérément
- La grand-voile doit être moyennement creuse.
- Il faut donc reprendre l'écoute jusqu'à ce que la voile se remplisse bien, puis border un peu et choquer très légèrement.
- Il ne faut donc pas garder la grand voile trop bordée et creuse,car elle sera trop puissante pour éviter d'avoir un bateau trop ardent et éviter donc le dévent.
- Si le bateau est ardent, il faut choquer.
- S'il est mou, il faut border.
- Le foc doit lui aussi être bien plein. mais il faut réduire son ouverture (fente sur le schéma).
- Sa chute doit être bien tendue de haut en bas (ne pas tendre la balancine)
- La drisse doit être bien étarquée (tendue).
- Le foc doit être moyennement creux.
- La grand-voile doit être plate avec un petit creux.
- L'écoute est reprise à la limite du faseyement.
- Le bateau ne doit pas être trop ardent.
- Le pataras et l'étai doivent être bien tendus (le mât cintré vers l'arrière de quelques millimètres)
- La chute doit être très peu tendue.
- Le hale-bas est donc détendu pour permettre de vider la voile dans les surventes.
- Le foc doit lui aussi être plat avec un tout petit creux.
- Il faut encore réduire l'ouverture (fente sur le schéma) du foc au près serré.
- Il peut vriller dans sa partie haute pour ne pas renvoyer en permanence le vent dans la grand-voile.
- Dans la grosse brise, si c'est possible, il faudrait reculer le point de tire afin que seul le bas du foc porte.
- La drisse de foc doit être étarquée à fond.
Jeux A,B et C de Voiles avec la force du vent |
Je navigue avec le bateau Turquoise |
- Le vent arrière est tactiquement très important en régate mais peut se révéler complexe à gérer quand ça va très vite.
- Après avoir navigué bord à bord avec le bateau rouge pendant un certain temps, je suis tribord amure et au vent, et pour une question de stratégie de course, puisque la prochaine bouée de la porte du dog leg est située sur la droite (tribord), que mon allure est prioritaire, je décide de lofer mon adversaire situé sur ma droite qui lui aussi navigue vent arrière mais bâbord amure.
- Et le prévenant que je modifie ma route pour qu'il puisse répondre à mon lof, j'estime qu'il a assez de temps et de place pour réagir rapidement et se maintenir à l'écart.
- Mais contre toute attente, il ne répond pas à mon lof !
- Je me pose instantanément la question de ma priorité du fait de mon changement de route.
- Je suis dans mon droit.
- Je le hèle donc en croyant qu'il va réagir.
- Je n'ai pas le temps de rectifier ma trajectoire et je ne peux éviter le contact.
- Je proteste !
Qui a tort ?
La réponse est relativement simple :
- Je pouvais lofer mon adversaire si je lui laissais de la place et du temps pour répondre.
- Il devait réagir promptement, si nécessaire en empannant.
- Donc dans ce premier temps je suis dans mon bon droit.
- Mais je ne respecte pas la règle d'éviter le contact à tout prix et je me mets donc à la faute.
Conclusion :
- Mon concurrent est pénalisé et moi je dois effectuer une réparation semble-t-il.
- C'est ce que je fais n'étant pas sûr d'avoir raison.
- Le vent arrière est une allure qu'il faut bien maîtriser en appliquant les règles de navigation.
- Peut-être en faisant appel, ma pénalité n'aurait pas été retenue ?
Pour les spécialistes ce cas de figure met en jeu plusieurs règles :
- Règle 10 : Sur les bords opposés
- Règle 14 : Eviter le contact
- Règle 15 : Acquérir une priorité
- Règle 16.1 : Modifier sa route : « Quand deux bateaux naviguent sur des bords opposés,le bateau tribord peut modifier sa route, pourvu qu'il donne au bateau bâbord la place pour se maintenir à l'écart. »
"Je ne perds jamais.
Soit je gagne, soit j'apprends."
Cette photo n'est qu'une illustration de l'allure des bateaux : aucune photo n'a été prise au moment des faits. |
Une situation de course m'a rendu assez agressif sur le moment. Il faut être fair-play mais dans le feu de l'action parfois l'esprit de compétition l'emporte. Il ne le faut pourtant pas ! Garder son calme, son sang froid est une attitude fondamentale en régate.
Je régatais et je rattrapais un ami sans toute fois être en position favorable avant la zone des quatre longueurs, ce qui m'empêcha de me placer à l'intérieur. Je me décalais donc sur l'extérieur, lui laissant de l'eau sans avoir le droit de le lofer, puisque les positions acquises ne peuvent être remises en cause dans le rayon de 2,60 m tout autour de la bouée à virer. Je respectais donc la règle en me tenant à l'écart sur la trajectoire extérieure en appliquant aussi la règle qui stipule qu'en cas de risque d'abordage, je devais impérativement m'écarter de sa route. J'avais l'intention de le contourner une fois son virement effectué et d'être alors en position très favorable car au vent, j'aurais pu le déventer et le dépasser... Mais le rusé, a compris 5 sur 5 mon intention et m'a donc emmené très au delà de la bouée. Je râlais comme un putois lui demandant de virer, ce qu'il refusait obstinément. Je n'ai pu le lofer pour l'obliger à virer qu'au delà de la zone des quatre longueurs, sûr alors de mon bon droit.
Avait-il le droit d'adopter cette tactique ? Je pensais que non et pourtant avais-je raison ? Ma protestation aurait-elle entraîné la disqualification de mon concurrent ? Je le croyais et bien d'autres skippers auraient eux aussi vigoureusement protesté, sûrs d'avoir raison.
Je sais que ce cas de figure va soulever bien des commentaires chez mes amis skippers... Et pourtant, moi aussi, pour un vieux briscard, j'avais mal appris les règles...
Pour une information complète et pour les spécialistes, ce cas de figure renvoie aux règles de navigation suivantes :
- Règle 12 : sur un même bord, non engagé
- Règle 13 : pendant le virement de bord
- Règle 18.1 (b) : place-à-la-marque (bouée) : quand la règle 18 s'applique
- Règle 18.2 (b) : place-à-la-marque : donner la place-à-la-marque
- Règle 18.2 (c) : place-à-la-marque : donner la place-à-la-marque
- Définition : "Place-à-la-marque" : En virant de bord pour contourner une marque, un bateau en route libre devant doit respecter la règle 13 ; un bateau en route libre derrière a le droit de rester sur sa route, et donc d'empêcher l'autre de virer de bord.
- référence bibliographique : Livre des cas : interprétations des règles de course à la voile (2009-2012) pages 63-64, cas 15.(FFV)
Une mésaventure en régate amicale
C'est en régate amicale qu'une situation difficile m'a posé quelques problèmes d'interprétation des règles.
- D'abord le schéma de situation : je navigue avec le bateau rose. Le bateau vert me demande un "Tribord amure". J'ai la place et le temps pour abattre et le laisser passer. Estimant que ce n'était pas possible, le vert hésite et vire, se relancer en protestant vigoureusement contre moi. Effectivement le voyant virer , alors que j'avais abattu, je suis obligé de reprendre ma route au plus près pour l'éviter. Le bateau vert proteste furieux ! Pourtant j'estime ne pas avoir fait de faute en reprenant ma route . Le bateau vert n'est pas d'accord et ne veut pas écouter mes arguments.
- Que dit la règle 16.1, 16.2 : "Un bateau tribord qui vire de bord après qu'un bateau bâbord a abattu pour passer sur son arrière n'enfreint pas nécessairement une règle."
- Examinons donc bien ce cas de figure : Quand le vert se déclare "Tribord amure", j'abats environ sur une longueur en signalant que je passerai derrière lui. Mais celui-ci sans rien dire hésite et vire. Je décide pour l'éviter de remonter au vent au plus près. Le vert se relance enfin, en râlant et très énervé, commence normalement à me lofer. Rien à dire c'est normal. Mais sa demande de réparation à mon égard est-elle justifiée ? Que se serait-il passé en régate officielle ? Le quel de nous deux aurait été disqualifié ?
- Le jury aurait reçu la réclamation du vert. Mais à coup sûr l'aurait-il disqualifié ? POURQUOI ?
- Réponse : Je n'ai pas obligé le vert à virer, il pouvait poursuivre sa route normale. Les règles 16.1 et 16.2 ne s'appliquant plus.
- Comme le bateau vert n'est pas allé au contact et qu'il s'est maintenu à l'écart du mien, il n'a pas lui non plus enfreint aux règles.
- Aucune règle n'a été enfreinte par les deux bateaux...
- Ce cas de figure m'a semblé vraiment très instructif car, il souleva des débats sans fin dans notre groupe de skippers. Honnêtement, je pense qu'une telle situation se reproduira et que les discutions recommenceront de plus belles... et je sais que cet article va faire des vagues dans mon sympathique club... Mais j'amènerai un fascicule de la FFV pour "prouver" que je ne déraille pas du cerveau...Mais je suis comme les copains : j'apprends...Et dire qu'il y en a qui croient que nous nous amusons à Montville !
- Entre-nous je suis tout à fait opposé à l'état d'esprit du jeu de l'intimidation. Je suis plus expérimenté que le vert mais je n'ai nullement essayé de jouer au plus fort. Je n'ai tout simplement pas eu le temps de lui dire de continuer sa route normale. Il a agit sans me prévenir et me suis retrouvé dans l'urgence pour ne pas avoir un choc avec lui. J'ai avant tout essayé de l'éviter et c'est dans ce sens que ce cas de figure est intéressant. (Jean Louis Richard)
Il faut apprendre les règles de navigation ! |
Girouette N° 1 : Petite taille : 10 cm +/- 5mm ( 2 à 2,3 grammes) |
Girouette N° 2 : Petite taille : 10 cm +/- 5mm (2 à 2,3 grammes) |
Girouette N° 3 : Moyenne taille : 12 cm / 13 cm +/-5mm ( 2,7 à 3 grammes) |
Girouette N° 4 : Moyenne taille : 12 / 13 cm + / - 5mm (2,7 à 3 grammes) |
Girouette N° 5 : Grande Taille : 18 /20 cm (selon la dimension des plumes disponibles) 4 à 5,8 grammes |
Girouette N° 6 : Grande Taille : 18 à 20 cm (Selon la dimension des plumes disponibles) 4 à 5,8 grammes |
Girouette N° 7 : Grande taille : 18 à 20 cm
Girouette
tricolore, (modèle unique), réservé à ✶ La Belle Hélène ✶,
qu’elle arborera, accompagnée d’un Grand Pavois à l’occasion
des Fêtes nautiques, et du :
14
Juillet et 15 Août.
|
- La stratégie permet d'établir un schéma prévisionnel du déroulement d'une course : c'est l'anticipation en analysant les éléments prévisibles avec l'étude du plan d'eau et la météorologie.
- La tactique est la gestion au présent des problèmes rencontrés avec les positions des adversaires, le placement sur le parcours, l'évolution du vent. En s'élaborant peu à peu, elle est adaptation.
- bien manoeuvrer
- aller vite
- bien tactiquer." (Marc Bouët)
Construire son RG65 ?
Au premier plan le "Viperfish" de Patrick, FRA 236, un des bateaux les plus rapides du club Coque en carbone. Ce bateau fut champion de France avec Antoine Froment. (Photo de Jean-François Bressy) |
(Jean Louis RICHARD)
Je ne me lancerai pas dans des explications savantes avec des formules mathématiques car mon objectif est que, si tu es débutant, tu comprennes le principe de la voile et que tu puisses par la suite approfondir tes connaissances avec d'autres auteurs si tu en éprouves le besoin.
Le GOTH XP régatant à Flamanville (Photo : Hervé Genard) |
C'est ainsi que le bateau prend de la vitesse. |
Le voilier a une quille ou une dérive. Si elle lui sert aussi à maintenir son équilibre vertical avec son lest en plomb, sa fonction est d'être une aile sous l'eau qui le fait avancer aussi vers l'avant.
En se frictionnant avec l'eau, la dérive produit cette fameuse «force anti-dérive» qui obéit aux mêmes principes physiques de pression et de dépression qui apparaît autour du «plan anti-dérive».
Photo : Hervé Genard |
C'est grâce à la dérive que le voilier peut se déplacer toujours vers l'avant et non pas en biais ou en crabe.
La forme, le volume, la surface de la dérive impliquent aussi la vitesse du bateau.
(Si NON, corresponds par E.mail : mini-flotte76710@orange.fr)
Vidéo de la fabrication d'une voile de RG65 Par Gilbert DESCAUX, FRA 111
PLUSIEURS TYPES DE VOILIERS RADIOCOMMANDES
Une partie de la flotte montvillaise en classe 1 mètre... |
Le RG65 comprend deux sections : le monotype « Dragon Force » que nous utilisons pour l’école de voile et l’initiation de base (des jeunes et des adultes) et les « RG65 », bateaux de compétition plutôt adapté aux adultes dont la jauge valide de nombreuses options de coques et deux types de gréements : classique et balestron.
Une partie de la flotte montvillaise des RG65 ... |
D’autres types de voiliers, comme le « Classe M », le « Laser RC », le « Micro-Magic » les « catamarans », « trimarans » peuvent aussi trouver leur place dans notre club en navigation loisir mais nous conseillons une certaine harmonie de notre flotte en privilégiant la navigation en groupe avec les même types de bateaux.
7 coques du Goth XP en construction (pour une commande groupée), avec les quilles, les safrans, les tableaux arrière, les pièces du pont en carbone, dans l'atelier Molinéa Sails. Celui de Jean Louis est de couleur bleu clair et sera livré fin 2015, début 2016. On peut en apprécier la qualité de construction sur les photos ci-dessous. |
Le Goth XP d'Hervé Genard naviguant sur le plan d'eau de Montville le samedi 14 novembre 2015. |
Les Goth XP en finition avant leur livraison fin décembre 2015 par MOLINEA SAILS |
Le Goth XP bleu clair N° 252 de Jean Louis est arrivé à bon port samedi 19 décembre 2015 à Cergy-pontoise. Le constructeur est fiable car il respecte les délais de livraison, les tarifs annoncés et la qualité de la construction est excellente. Emre MOLNAR, viendra participer au National RG65 les 14,15, 16 mai 2016. |
Les astuces d'Hervé, FRA 355, pour reculer les points d'écoutes de la Grand-Voile et du Foc sur son Goth XP. |
La têtière de la Grand-Voile est montée sur roulements à billes l'étai, la drisse de foc, la balancine du foc sont montés en haut du mât. La grand voile jeu A pour vent assez soutenu est légèrement plus courte, pour permettre d'avoir une surface de voilure identique mais plus ramassée avec une tête de voile plus large. Le bateau gite moins, gagne en puissance et en stabilité de cap. |
MATELOTAGE
Robert Paul apprend à des jeunes les Noeuds Marins dans cette vidéo réalisée par Jean-François Bressy :
Chaque élément du voilier a une fonction précise pour la navigation. Sur un voilier tout est rationnel, rien n’est inutile. Nous vous proposons 45 définitions pour en comprendre l’usage.
40 DÉFINITIONS
Accastillage : tous les éléments, les raccordements du gréement : potence de pataras, câbles sur capelage, ridoirs, axe de vit de mulet de bôme, cadènes, barres de flèche, fixations pour le guindant, hâle-bas, cale d’étambrai, sabot de pied de mât, poids de correction, ferrures, etc
Balancine de foc : bout courant du point de drisse du foc au bout de la bôme de foc. Elle permet de régler la chute du foc en l’étarquant plus ou moins. La chute du foc doit être réglée parallèle au creux de la grand-voile.
Barre : pièce servant à diriger le bateau pour le maintenir sur le cap souhaité. Sur un voilier radio-commandé, le « servobarre » joue cette fonction sur le safran ou gouvernail. Pour diriger un bateau on emploie le verbe "barrer".
Barres de flèche : deux pièces du gréement à mi-mât permettant de répercuter la tension des haubans et de mieux la répartir. Sur un classe 1 M, une barre de flèche ne doit travailler qu’à la compression et ne doit pas subir d’effort de flexion.
Bômes : pièces du gréement permettant de régler les allures de la grand-voile et du foc. La bôme de grand-voile est mobile grâce au vit de mulet. La bôme de foc, sur un bateau radiocommandé, pivote grâce à un étai décomposé (draille). Sur les bômes peuvent être réglés le creux des voiles, la longueur des écoutes, le hale-bas et la balancine. Sur un « classe 1 mètre », elle ne peut être flexible. Sa rigidité permet le réglage du creux de la grand-voile et du foc.
Bout : cordage à usage non défini. On ne parle jamais de ficelle ou de corde mais de drisse, d’écoutes, d’amarre, d’étai, de haubans, de pataras, de balancine qui ont une fonction bien définie.
Cadène : point d’attache sur le pont pour les ridoirs de haubans, de l’étai, du pataras.
Cale d’étambrai : elle permet de régler la quête du mât (recul ou avance) afin de rendre le voilier plus ou moins ardent.
Capelage : fixation de l’extrémité supérieure d’un câble au mât. Une simple vis inox remplace, sur un « classe 1 mètre », la ferrure de mât pour la fixation d’un hauban.
Chute : sur la grand-voile et le foc, la chute subit des efforts considérables en particulier au près. La cheminée d’évacuation d’air peut être réglée plus ou moins fermée ou ouverte. Pour cela, trois possibilités pour ouvrir la chute, jouer sur le hale-bas de bôme et le pataras et la tension sur l'écoute de Grand-voile.
Cintrage du mât : On dose son importance avec le hale-bas, le pataras , la tension des haubans, et l’étai et on règle sa position avec la cale d’étambrai. Plus le cintrage est important plus la grand-voile déverse. Il faut donc bien le doser afin que le mât et la forme de la grand-voile se marient bien : le guindant doit être sous la section centrale du mât sur un classe 1 mètre. Attention ! tout dépend aussi de la coupe de la voile.
Coque : partie flottante du bateau. Sur un classe 1 mètre, elle mesure un mètre de l’étrave à la poupe, sa largeur est libre.sur un Rg65, la coque mesure 65 cm. Il est obligatoire que l’étrave soit munie d’une protection pare-chocs en latex. La coque peut être faite en bois ou fibre de verre mais le carbone est interdit pour le classe 1 mètre et permis pour le RG65.
Creux : le creux des voiles se règle en avançant ou reculant le point d’écoute sur les bômes. Une voile creuse est propulsive.Une voile plate permet de faire du cap au près serré. Un compromis en fonction de la force du vent s’impose. D'une façon générale, on donne 30 mm de creux à la grand-voile et 50 mm au foc. On diminue le creux par vent fort. Il y a beaucoup d’autres paramètres pour un réglage fin du creux qui s’apprennent avec l’expérience.
Cunningham : montage qui permet de reprendre le creux de la voile sur le guindant de la grand-voile.
Dérive : un bateau dérive en étant déporté au gré du vent ou du courant. Il peut cependant rester manœuvrant et rester en course. La pression du vent sur les voiles aux allures entre le près et le vent de travers fait dériver le bateau. Le mot dérive désigne aussi la quille d’un voilier si celle-ci est dissociable de la coque. Sur un « classe 1 mètre », elle doit être retirée après chaque usage afin de pourvoir vérifier sa jauge. Le rôle de la dérive ou quille est d’empêcher le voilier de dériver. Elle fonctionne dans l’eau comme une voile dans l’air : au lieu d’un fluide s’écoulant sur un plan, il s’agit d’un plan qui se déplace dans un fluide, mais l’interaction est la même. Lorsque le voilier dérive, il se déplace en biais dans l’eau : la quille, comme une aile d’avion, attaque l’eau sous un certain angle, s’appliquant perpendiculairement à son plan : c’est la portance qui est proportionnelle à la surface de la quille et proportionnelle au carré de la vitesse du bateau. Des recherches récentes ont démontré que la qualité de la quille et du lest alliée à celle du safran a une incidence très importante sur les performances d’un voilier radiocommandé.
Draille : voir étai. Sur un voilier radiocommandé, la draille relie le mât à la bôme de foc (elle remplace l’étai qui sur un voilier traditionnel relie le mât à l’avant du pont. La draille passe dans le guindan du foc).
Drisse : les drisses permettent d’étarquer correctement les voiles sur le gréement. Attention : ne pas trop étarquer car il y a des risques de déformations destructives des voiles. La drisse de foc doit être étarquée sur l’étai à la limite des plis. La drisse de grand-voile doit l’être aussi modérément.
Ecoutes : elles sont reliées au servotreuil et permettent de border ou choquer les voiles. Elles sont réglables par le trim de la radiocommande et, sur chaque bôme on peut donner du mou ou étarquer afin de laisser un dévers de 8 mm sur le point d’écoute pour la grand-voile et une ouverture de 50 mm pour le foc. Attention : les écoutes s’usent rapidement. Les points d’usures provoquent des résistances aux points d’écoutes et compromettent l’établissement des voiles par petit temps. Il semble que la ficelle à cerf-volant soit recommandée pour monter les écoutes.
Etai : l’étai est le câble d’acier reliant le haut du mât au pont avant du voilier. Sur un classe 1 mètre radiocommandé, il est décomposé en deux parties pour permettre le pivotement de la bôme du foc : d’où son appellation : « draille » L’étai ou draille permet de régler la quête du mât pour rendre le voilier plus ou moins ardent.
Etrave : avant du bateau. Sur un voilier radiocommandé, elle doit comporter obligatoirement un pare-chocs en latex ou mousse de 18 mm d’épaisseur environ.
Foc : voile d'avant triangulaire, gréée sur l’étai et la bôme. Régler le creux à environ 50 mm et la balancine selon le creux et la chute de la grand-voile. Le foc comprend trois laizes, deux lattes, un guide de drisse ou guindant et un point d'amure, un point d'écoute.
Garcette ou anneau de fixation de la grand-voile sur le mât. Une garcette se noue avec un simple nœud plat : passer entre le mât et le guindant une grosse allumette ou un fil électrique pour laisser un jeu de 2 mm régulier tout le long du guindant.
Grand-voile : la grand-voile triangulaire, sur un « classe 1 mètre », est composée de 4 laizes avec 3 lattes, de trois points renforcés (tête de mât et bôme.
Gréement : tous les accessoires nécessaires aux réglages des esparts (mât, bômes, haubans, étai, pataras, ridoirs, tête de mât, etc.) Le gréement assure l’immobilité du mât pour lui éviter de se déformer par la poussée du vent sur les voiles. C’est la colonne vertébrale de la partie aérienne de votre voilier.
Guindant : bord de la grand-voile le long du mât ou bord du foc fixé sur l’étai.
Hale-bas : pièce reliant le pied du mât à la bôme de la grand-voile. Le hale-bas permet de participer au réglage de la chute. Par petit temps, on tend le hale-bas pour tendre la chute de la grand-voile et par gros temps on le détend pour ouvrir la chute ou bordure.
Haubans : les deux haubans servent à étayer le mât ; ils doivent être exactement à la même longueur en assurant une tension assez forte pour permettre au mât de rester vertical au pont pendant la gîte. Réglez-les à l’aide d’un fil à plomb (avec la coque munie de sa quille disposée sur un ber).
Laize : la grand-voile d’un « classe 1 mètre » ou d’un RG65 comprend quatre laizes et le foc trois. Les bandes de tissus (ou autre matière) sont découpées et assemblées en tenant compte du creux et de la répartition des forces. Moralité on ne peut se lancer dans la confection de ses voiles qu’après une sérieuse étude de la question.
Lattes : petites pièces souples assurant la rigidité nécessaire à la chute des voiles.
Mât : longue pièce verticale du gréement qui supporte la voilure. Sur le plan latéral, il doit être rigoureusement vertical, et sur le plan horizontal et la longueur, il peut avoir une quête avant ou arrière pour équilibrer la navigation au près serré. Le cintrage du mât contrôlé par le pataras, le hale bas, la tension de la draille ou étai, la cale d'étambrai. C'est un réglage important à maîtriser pour le bon réglage des voiles.
Pataras : bout arrière entre la tête de mât et la poupe qui contrôle le cintre du mât. Trop bordé ou étarqué, la chute de la grand-voile est trop ouverte et le voilier manque de puissance ; pas assez bordée, la chute de la grand-voile est trop fermée et la voile ne se vide pas, l’étai est mou, le voilier ne peut pas faire de cap.
Point d’amure : les points de fixations de la voilure sont les points d’amures.
Pont : plancher du voilier.
Poulie : roue métallique creusée en gorge dans l’épaisseur de sa circonférence et sur laquelle passe l’écoute pour border ou choquer les voiles.
Poupe : tableau ou partie arrière du bateau. Il ne doit pas traîner dans l’eau. L’étrave et le tableau arrière doivent arriver au raz de l’eau pour un voilier bien équilibré : c’est l’assiette.
Quête : c’est la légère inclinaison du mât vers la poupe. Elle permet d’équilibrer le voilier. Si le mât est incliné sur l’arrière, le voilier est plus ardent. S’il est incliné sur l’avant, le voilier est plus mou : à chaque bateau son réglage.
Quille ou dérive : pièce en matériaux composites s’emboîtant et se vissant dans le puits de dérive sur un « classe 1 mètre », profilée pour permettre au voilier de remonter au vent et se terminant par un lest aussi profilé pour une bonne pénétration dans l’eau. C’est la colonne vertébrale sous-marine de votre bateau. Elle assure, avec la même importance que le gréement, la verticalité de l’ensemble du bateau et joue un rôle important dans la propulsion du voilier.
Ridoirs : pièces métalliques se vissant et dévissant permettant d’établir la tension des haubans et du hale-bas. Sur les drisses, pataras, étai, écoutes, ce sont des petites pièces en plastique permettant de les étarquer et de les régler.
Safran ou gouvernail : pièce mobile sur un axe, située à la poupe de la coque servant à conserver ou modifier la trajectoire du bateau. Il se règle par le trim de la radiocommande : il doit être rigoureusement dans l’axe de la coque et de la dérive ou quille. Aux allures portantes le safran stabilise la trajectoire et retarde les embardées ; aux allures de près, il devient une surface portante qui empêche, comme la quille, le voilier de dériver. Sa surface a une incidence sur la tenue au vent : sur un voilier mou il faut en diminuer la surface ; sur un bateau trop ardent il faut l’augmenter. Un conseil : Le skipper doit manier la commande du safran avec mesure, car dans le petit temps chaque coup de barre est un coup de frein…Un skipper nerveux ou agité empêche son bateau de profiter de la relance des légères risées et risque donc de rester « planté dans la pétole ».
Tableau arrière : c’est la poupe du bateau. Il reçoit la cadène du pataras. Il est important dans les situations d’engagement.
Tête de mât : ensemble de pièces sur lesquelles se fixent le pataras et la drisse de la grand-voile et parfois une girouette. Elle comprend une potence sur un « classe 1 mètre » et un « RG65 ».
Vit de mulet : Pièce en pied de mât permettant à la bôme de la grand-voile de pivoter.
Voiles : la fabrication des voiles est libre à condition de respecter la jauge. De bonnes voiles font le plus souvent la différence au niveau de la vitesse. Certains Skippers préfèrent des voiles avec peu de creux car elles permettent de remonter au vent. D’autres optent pour des voiles creuses car elles sont plus puissantes aux allures portantes. Le compromis est difficile : quelle que soit l’option, un bon réglage est toujours déterminant pour la vitesse, en fonction de la force du vent. Le rapport qualité-prix est aussi à prendre en compte. Pour commencer, on n’a pas besoin des meilleures et des plus onéreuses. Les voiles sont fragiles et demandent beaucoup de précautions pour les monter, les dégréer et les ranger : fabriquez-vous une boîte à voiles ; c’est le conseil le plus judicieux pour les conserver en bon état notamment pendant vos déplacements.
COMMENT RÉGLER
UN VOILIER RC ?
selon René VILLERET
En suivant les conseils de René Villeret, une figure de la VRC, vous pourrez facilement aboutir à « un voilier bien dans ses lignes » et performant.
Il conseille de faire ces réglages avec le jeu de voiles médium (jeu B de voiles classiques).
5 - COMMENT RÉGLER UN RG 65 ?
selon Antoine FROMENT
Antoine Froment bénévole responsable de RG65 FRANCE |
|
Le Goth d'André Baugé avec un gréement classique |
Comment
choisir et régler les voiles de gréements classiques?
Les trois jeux de voiles d'un gréement classique
1)
Par petit temps (force 1 à 3) mettre le jeu A léger
Grand-voile
La grand-voile
doit être pleine de vent, donc suffisamment mais pas trop bordée.
Elle doit être
assez creuse, mais sans pour autant que la chute referme d’une façon excessive
L’écoute doit
être bordée en douceur, la chute mollie (pataras).
Il faut
laisser respirer la voile pour qu’elle soit propulsive.
La drisse et
la bordure doivent être mollies à la limite des plis.
Prenez du
hale-bas pour tendre la chute.
Il ne faut pas
refermer la chute en étant trop bordé et avoir une voile trop plate qui la rend
« blindée » et donc peu propulsive.
Foc
Le foc doit
être bien plein : Mettre environ 4 doigts d’ouverture bordé au près serré.
Il doit être
assez creux.
La chute doit
être parallèle au creux de la grand-voile près du guindant (balancine).
Il faut mollir
la drisse (sur l’étai) jusqu’à apercevoir des plis horizontaux.
Mollir le
pataras et sur certains bateaux les ridoirs de haubans.
Ne pas
naviguer pas assez bordé sous prétexte que le foc est assez proche en réglage
du près.
2) Par temps médium (
force 3) mettre le jeu A lourd ; (force 3 à 6) mettre le jeu B.
Grand-voile
La grand-voile
doit porter correctement, avec un minimum de dévent sur l’attaque (guindant).
Le bateau ne
doit pas être trop ardent. Il convient de bien régler la grand-voile et le foc
pour diminuer le dévent sur la grand-voile : le hale-bas ne doit pas être
mou.
La chute doit
être assez tendue.
La drisse doit
être étarquée modérément.
La bordure
doit être étarquée modérément.
La grand-voile
doit être moyennement creuse
Il faut donc
reprendre l’écoute jusqu’à ce que la voile se remplisse, puis border un peu et
choquer très légèrement.
Il ne faut pas
garder la grand-voile trop bordée et creuse donc trop puissante et éviter
d’avoir un bateau trop ardent pour éviter qu'il lofe de trop, ce qui oblige à mettre de la barre..
Si le bateau
est ardent, choquez.
S’il est mou,
bordez.
Foc
Le foc doit
être bien plein : réduire l’ouverture à environ deux doigts.
La chute doit
être bien tendue de haut en bas (ne tendez pas la balancine).
La drisse
tendue.
Le foc doit
être moyennement creux.
2)
Par gros temps (force 6 à 7) mettre le jeu C.
Grand-voile
La grand-voile
doit être plate avec un petit creux.
L’écoute est
reprise à la limite du faseillement.
Le bateau ne
doit pas être trop ardent
Le pataras et
la drisse doivent être tendus.
La chute doit
être peu tendue.
Le hale-bas
doit être détendu.
Il ne faut
donc pas garder une voile creuse, pas trop border l’écoute, pas trop tendre le
hale-bas.
Le hale-bas
détendu permet de « vider » la voile dans les surventes.
Foc
Le foc doit
être plat avec un petit creux : réduire encore l’ouverture au près serré.
Il doit
vriller dans sa partie haute.
Il ne doit pas
renvoyer en permanence dans la grand-voile.
Dans la grosse
brise, reculez bien le point de tire afin que seul le bas du foc porte.
Le pataras
doit être raidi à fond.
Etarquez
la drisse.
Les trois jeux de voiles d'un gréement classique |
LE TISSUS DES VOILES
Investissez dans de bonnes voiles et vous ne reconnaîtrez plus votre bateau.
Les voiles sont le moteur d’un voilier.
Trois critères pour un bon bateau : une bonne coque, une bonne quille, de bons jeux de voiles : surtout un bon foc adapté à la force du vent !
Mais pour apprendre pas la peine de vider son compte en banque : de bons bateaux d’initiation sont amplement suffisants pour s’amuser et rapidement acquérir les notions de base.
Dans le Club de Flamanville (Manche), Pascal Carretey, Fra 50, monte des voiles très performantes avec un très bon rapport qualité-prix. (pascal.krt@gmail.com). Gilbert Desclaux Fra 111, fait de même avec des voiles au top du top un tout petit peu plus onéreuses.
Gilbert Desclaux, FRA 111 |
Pascal Carretey, FRA 50 |
LES RÈGLES DE COURSE
- En régate amicale, vous devez vous dérouter le plus vite possible, puisqu'il n'y a pas d'enjeu, pour aider le bateau en difficulté. La solidarité dans la navigation est une obligation morale.Tout bateau en avarie abandonne la course et sera déclaré DNF.
- En régate officielle, le club organisateur envoie une annexe au secours du bateau en avarie après la course.
Attention : le juge peut mettre les deux bateau hors course s'il considère que le bateau tribord aurait pu éviter la collision : moralité, il vaut mieux s'écarter, perdre une place que d'être disqualifié. |
Le côté au Vent est l'autre côté.
le N° 380 est au vent par rapport au N° 52/80 qui est sous le vent. Le 380 n'a pas le droit d'abattre sur le 52/80. Le 52/80 peut lofer sur le 380. |
Vous êtes Bâbord ou Tribord en fonction de votre côté qui reçoit le vent :
Le bateau prioritaire doit annoncer à voix forte qu'il est "tribord amures". |
Le 52/80 est bâbord amures (ses bômes sont à droite car il reçoit le vent sur sa gauche) : il doit s'écarter de la route du N° 180 qui est tribord amures. Le 52/80 respecte bien la règle. |
Si telle était la position des bateaux avant la zone des 4 longueurs avant la bouée, le N° 180 n'est pas engagé sur le N° 52/80 ; le N° 152, n'est pas engagé ni sur le N° 180 et 80/52 : il n'a pas à demander de la place (de l'eau) pour virer la bouée ; le N° 1 est à l'extérieur : il doit attendre que le 152 ait viré la bouée. |
La bouée est à laisser à tribord. Il n'y a que le bateau B qui est engagé sur C. C devra laisser de la place à B pour virer la bouée. |
Si ces trois bateaux sont avant la zone des quatre longueurs : Le N° 1 est engagé sur le N° 180 ; le N° 152 est engagé sur le N° 1. Arrivé à la Bouée le 152 pourra demander de l'eau (de l'espace) pour virer la bouée au N° 1 et le N° 1 demandera de l'eau au N° 180. |
Si ce bateau est engagé vous devez lui laisser de la place pour qu'il vire la bouée.
Cette règle n'est appliquée que si l'engagement à eu lieu avant la zone des quatre longueurs.
Les N° 80/52 et 180 sont en route libre. |
2 - Sur le même bord :
Si vous êtes derrière lui
Si vous êtes Au Vent
Le N° 236, s'il rattrape le 191 peut le lofer étant engagé sous son vent. |
Le N° 380, s'il rattrape sous le vent le N° 152, il peut lofer. Par contre, le 152 n'a pas le droit d'abatte. |
Le bateau N° 180 est tribord amure : il peut continuer sa route directe. Le N° 80/52, bâbord amures, a du s'écarter. |
La place à laisser (de l'eau) doit être suffisante pour que les autres bateaux engagés à l'intérieur puissent virer la bouée ou l'obstacle en toute sécurité.
Au passage de bouée, les positions "à l'intérieur / à l'extérieur" ou "devant / derrière" se jugent quand le premier bateau arrive à 4 longueurs de la bouée à virer.
Il n'y a pas d'eau due aux bouées de départ.
- Vous ne devez pas toucher une bouée du parcours.
- Vous ne devez pas toucher un autre bateau.
- Vous ne devez pas abattre sur un autre bateau.
- Vous ne devez pas refuser un tribord amures quand vous êtes bâbord.
- Vous ne devez pas refuser un engagement.
9 - Réparation d'une faute :
Dans cet exemple, le bateau touche la bouée en la virant ; il doit la passer, faire sa réparation sans être obligé de revirer la bouée. |
10 règles simplifiées pour les débutants
par Michel FROTIEE - Alain LAMOTTE - Denis GUTIERREZ
Le bateau B n'a pas le droit d'abattre sur le A. Le bateau C peut lofer sur le D. |
3. Sur les mêmes amures le bateau qui rattrape doit s’écarter du bateau rattrapé.
Le bateau A rattrapant le B doit s'écarter.. Le bateau C rattrapant le D doit s'écarter. |
|
Le bateau B doit annoncer au bateau A qu'il va virer. Le bateau A doit laisser de la place à B pour qu'il évite la berge. |
Le bateau A ne peut pas demander de l'eau, il doit attendre que B et C aient dégagé la ligne de départ; ses voiles faseillent et perd donc toute priorité. Le Bateau E a franchi la ligne avant le top départ, il doit donc revenir derrière celle-ci sans gêner les autres . |
Le bateau touche la bouée par l'extérieur, il doit effectuer une réparation, c'est-à-dire un tour complet sur lui-même. S'il avait touché la bouée à l'intérieur, il devait la revirer par l'extérieur. |
LES DÉPARTS DE RÉGATES
Il prépare sa stratégie avant le top départ d'une course pour établir son plan de départ, et imaginer les bords de près, les bords de vent portant.
Stratégie et tactique sont donc étroitement liées et complémentaires.
Le bateau A est BÂBORD et doit donc virer. Le bateau B ne doit pas abattre sur le A, mais il est TRIBORD amures et donc prioritaire. |
Positions favorables selon la direction du vent |
Le Bateau A peut lofer sur B et l'obliger à lofer sur C pour le "sortir" Le bateau B ne doit pas abattre sur A, mais peut lofer sur C pour le "SORTIR". C ne doit pas abattre sur B. |
Même engagé sur le B, le bateau A ne peut pas demander de l'eau pour avoir la place de passer la ligne. Mais il peut lofer sur le B. Le bateau B n'a ni le droit d'abatte sur le A, ni le droit de virer devant le C. Le bateau C peut lofer sur le D. Le bateau D n'a pas le droit d'abattre sur le C, il peut lofer sur la bouée si cela l'avantage. |
Une Stratégie d'un Départ par deux champions :
Comment une bonne stratégie permet de se placer où l'on souhaite partir ?
Bravo ! C'est un départ de champion ! |
POURQUOI CHOISIR LE DRAGON FORCE ?
C’est d’abord un véritable voilier radiocommandé aux performances intéressantes. Il est solide, petit, facile à transporter et à ranger. Son coût est imbattable. Et pourtant, ce n’est pas un jouet mais un monotype qui intéresse le monde des amateurs comme celui des compétiteurs de la voile radiocommandée.
En effet, le fait que ce
soit un monotype, c’est-à-dire rigoureusement identique pour un champion
confirmé comme pour un débutant, implique que dans sa navigation tout est une
question d’expérience, de réglages et de stratégie. Cela supprime la course à
l’armement, c’est-à-dire aux performances liées aux seuls coûts des coques et
des voiles.
La coque de 65 cm, avec sa
défense d’étrave, offre une sécurité absolument nécessaire pour naviguer en
flotte de loisir ou en régate. Ses voiles plates, doivent être rigoureusement
conformes et identiques pour tous.
Autre raison importante : il se transporte
dans une voiture quasiment monté, prêt à naviguer. Juste besoin d’allumer la
radiocommande et de pousser le contact des batteries des servos (Treuil et
gouvernail).
Cela implique des
perspectives intéressantes pour des clubs français car les régates amicales ou
officielles se déroulent dans les mêmes conditions pour les débutants et les
champions. Il devient donc possible d’intégrer les jeunes de l’école de
navigation dans des régates au niveau local.
« RG65
France » est conviviale et simple. Elle accueille et conseille bien
volontiers les débutants et les jeunes.
C’est pourquoi l’Association
Mini-Flotte 76710, recommande le « Dragon Force » et assure sa
promotion.
Le Dragon force connaît un
essor fulgurant dans le monde entier. De nombreux clubs augmentent leur
flotte en l’acquérant.
Mini-Flotte 76710,
établissant des relations avec des clubs français dont ceux de
Cergy-Pontoise dans le Val d’Oise, de Trouville dans le Calvados et Flamanville dans la Manche, organise des
régates interclubs et régionales, sur le
plan d’eau de Montville avec la spécificité de faire courir les flottes Dragon Force et RG sur deux parcours distincts car toutes les régates officielles qu'elle organise réunissent toujours trop de bateaux pour les faire courir sur dans une seule flotte.
Depuis 2013, sa flotte s’enrichit de Dragons
Force avec les N° 167, 172, 175, 178, 179, 188, 190, 202, 204, 206,
208, 214, 220, 237, 245, 272, 273, 292, 299, 312, 350, 362, 496, et de RG de compétition avec les N° 189, 191, 202, 236, 239, 250, 252, 253, 254, 264, 291, 292, 308, 309, 321, 350, 355, 376, 396…
et ce n’est pas fini car cette flotte s’agrandit toujours plus avec
l’adhésion au club de jeunes et d'adultes.
Le club encourage les élèves de
son école de navigation et les adultes à s’intéresser au monotype Dragon Force. Mais pas de précipitation pour les parents des jeunes : l'école de voile Mini-Flotte 76710 met à la disposition des jeunes 8 Dragons Force.
On peut acquérir le Dragon Force chez SYRACOM, ZAC du Polen - 76710 ESLETTES - tél : 02 65 76 16 86 - www.syracom-modelisme.com
Stratégie et Tactique
Par Alain Lamotte, FRA 189.
En régate il faut
agir vite et décider rapidement des options :
- sur la ligne de
départ
- sur les bords de près
- sur les bords de
largue
- sur le bord de vent
arrière
- surveiller les
adversaires
- anticiper les
manœuvres sur le parcours
- observer le plan
d’eau et de percevoir les zones de vent.
Il faut se mettre en
position favorable aux bouées de départ et d’arrivée.
Il faut gérer la zone
d’approche des bouées à virer au près,
au largue et vent arrière.
Commentaire de la Vidéo : Malgré un très mauvais départ du N° 152, son skipper choisit le bord de près sur la bande de droite pour remonter en profitant de la risée favorable le plus possible avant de virer et de passer tribord la flotte pour se mettre en position dominante dans la zone de la bouée de près à virer : Stratégie et tactique classique souvent payantes.
Tous ces paramètres
déterminent une stratégie et une tactique :
1. Le bon skipper règle
le bateau à chaque course en fonction de la force du vent (voir réglages).
2. Le principe
fondamental : ne commettre aucune
faute afin de pas perdre du temps en étant obligé d’effectuer une réparation.
3. En cas de situation
groupée, il vaut mieux s’écarter afin de pouvoir anticiper les manœuvres des
adversaires en se mettant en position favorable.
4. Au départ, il faut
profiter des espaces libres du côté favorable (tribord) et avoir un maximum de
vitesse pour essayer de partir en tête de la flotte. De préférence il faut
choisir la bordure favorable afin de ne pas être au milieu du paquet.
5. Sur les bords de prés,
il faut rester dans la zone où le vent est le plus fort ou bien établi pour
toujours garder l’avantage acquis en contrôlant l’adversaire le plus dangereux.
6. Il convient aussi de
limiter les virements de bord et de prendre la route la plus directe.
7. Vent
arrière, il est préférable de naviguer la baume de grand-voile à bâbord afin de
rester prioritaire et de prendre la route directe en cas de vent bien établi.
8. En cas de vent faible
et irrégulier, il faut surveiller les zones de risée en anticipant, surveiller
alternativement le foc et la girouette, bien établir la grand voile, ne pas
brider les voiles, ne pas donner d’à-coup
avec le safran et attendre patiemment : se sont les conseils qu’il
est difficile à appliquer et pourtant les meilleurs.
9. Il est aussi
conseiller de se mettre en bordure de flotte afin de demander de la place lors
du virement de la bouée en fonction de la règle sur l’engagement.
10. En cas d’arrivée
groupée, il faut se mettre en position favorable de priorité soit sur une
bordure, soit sans laisser de place à l’adversaire qui ne doit pas demander de
l’eau.
- sur la ligne de départ
- sur les bords de près
- sur les bords de largue
- sur le bord de vent arrière
- surveiller les adversaires
- anticiper les manœuvres sur le parcours
- observer le plan d’eau et de percevoir les zones de vent.
7. Vent arrière, il est préférable de naviguer la baume de grand-voile à bâbord afin de rester prioritaire et de prendre la route directe en cas de vent bien établi.
Comment Bien Virer une Bouée
Quelle est la bonne façon de virer une bouée ?
- A : en la serrant le plus possible ?
- B : en s’écartant d’abord et ne la virer que
lorsqu'on l’a dépassée ?
Cette question est importante car elle peut faire gagner
ou perdre une régate.
Quand
on la serre comme le bateau (A), le grand risque c’est de laisser un espace assez
large pour qu’un adversaire (B) puisse se faufiler dans l’espace et passer
devant à l’issue de la manœuvre, comme le montre le schéma ci-dessous :
Analyse des deux
trajectoires :
Le bateau (A), semble avant d’arriver à la hauteur de la
bouée en position favorable et pourtant, il perd son avantage à la sortie de la
manœuvre et le bateau (B) prend la tête de la course. Le voilier (A) accomplit donc
une très mauvaise manœuvre car il laisse au voilier (B) assez d’espace pour se
faufiler avec cette opportunité
pour le (B) de passer devant et prendre une option très favorable pour arriver en
bonne position pour la prochaine bouée à virer.
Comment éviter cela ?
- Fermer la porte
- A : en la serrant le plus possible ?
- B : en s’écartant d’abord et ne la virer que lorsqu'on l’a dépassée ?
- Fermer la porte
Il ne faut pas mettre le cap directement sur la bouée afin de fermer la « porte » durant le virement de la « marque » ou bouée.
Le bateau (B),
obligé de rester à l’extérieur, ne peut pas s’infiltrer entre le bateau (A) et la bouée.
Le bateau (A)
garde donc l’avantage avec une longueur d’avance et se met donc en position
favorable pour la suite de la course.
Cette tactique s’apprend facilement. Mais encore faut-il
que le bateau (A) ne laisse pas la possibilité
au bateau (B) de lofer pendant l’approche
de la bouée.
Pour cela, le bateau (A)
doit faire au maximum du près serré pour empêcher le bateau (B) de lofer. Car si (B) veut le faire, ses voiles fasseilleront
et il ne réussira pas à mettre le bateau (A) en difficulté.
Restauration Complète d'une coque en bois d'un Classe 1 mètre par André Baugé
Nous avons choisi de montrer les photos de ce remarquable sauvetage d'une coque d'un "Little Wing" transformé en "Goth" qu'André à renommé "Viking", clin d'oeil à son arrivée dans notre club : "Le grand Gaillard, descendant des vikings".
Cette coque avait beaucoup souffert et la peinture cachait des voies d'eau invisibles mais réelles. André à commencé par décaper toute la penture. Puis il a fait un état des lieux: des lattes décollées, cassées. Bref, une décision radicale s'est imposée : ne garder que l'avant de la coque, supprimer toute la moitié arrière et reconstruire à neuf une coque sur le modèle du Goth. Un sacré défi que notre modéliste a relevé avec brio : chapeau ! André surnommé "le Docteur" autrefois dans son milieu professionnel.
" Ton travail est d'une précision tout-à-fait stupéfiante sur le plan technique... Et aujourd'hui quand tu navigues avec ce voilier radiocommandé, tout le club salue ton bateau et ce reportage photographique en renforcera notre sincère et amicale admiration. Bravo André !"
André Baugé est un excellent technicien du modélisme... entre-autre...
Voici un reportage photographique sur quelques étapes de cette restauration unique dans son genre:
Décapage de la peinture de coque interne et externe.
Estimation de l'état de la coque :
tout l'arrière du bateau sera supprimé.
les nouveau couples sont en place sur la partie arrière.
L'avant sera conservé et l'arrière supprimé.
L'arrière du bateau est rétrécie avec des bouchins vifs
et les renforts de bordées.
Le pont avant est réhaussé.
Le puits de dérive est conservé mais renforcé.
Le pont arrière est simplifié.
Le renfort du point d'écoute en carbone est mis en place.
Le couple central a été modifiée avec trois mortaises
pour les poulies du treuil encastrées.
Travail d'ajustement des lattes de bordure.
L' ancien puits de dérive est conservé.
Détails de la reconstitution de la coque :
on voit bien les anciennes et les nouvelles lattes.
Mise en place du support du renfort du point d'écoute du foc.
On aperçoit les trois mortaises pour les poulies sur le couple central.
le pont avant sera latté (Batterie*).
* Autrefois le "dortoir" de l'équipage sur grand voilier était situé sous le pont avant nommé "Batterie". Les matelots tendaient leur hamac entre deux poutres pour dormir en se se balançant au grès de la houle.
Quand on enseigne le Bâbord et le Tribord aux élèves de l'école de voile, nous leur évoquons le mot "Batterie" pour mémoriser corporellement le "Bâbord = gauche" et le "Tribord = droite".
Le nouveau "Viking", ancien "Little Wing", voguant et régatant sur le plan d'eau de Montville le 6janvier 2016.
Cette coque dégage le charme des bateaux en bois. André en connaît tous les recoins et sait donc agir sur toutes les composantes du voilier; car il à aussi refait le gréement de A à Z.
André doit maintenant tirer profit de tous ses efforts en ressentant "charnellement, et sensuellement" son bateau : un skipper qui construit son voilier s'engage en effet dans une aventure qui a partie liée avec une vie de couple.
Tous nos voeux de bonheur à André et son "Viking". (La rédaction)
Reportage photographique d'Hervé GENARD, FRA 355
Régate à Flamanville :
" Ton travail est d'une précision tout-à-fait stupéfiante sur le plan technique... Et aujourd'hui quand tu navigues avec ce voilier radiocommandé, tout le club salue ton bateau et ce reportage photographique en renforcera notre sincère et amicale admiration. Bravo André !"
André Baugé est un excellent technicien du modélisme... entre-autre... Voici un reportage photographique sur quelques étapes de cette restauration unique dans son genre: |
Décapage de la peinture de coque interne et externe. |
Estimation de l'état de la coque : tout l'arrière du bateau sera supprimé. les nouveau couples sont en place sur la partie arrière. |
L'avant sera conservé et l'arrière supprimé. |
L'arrière du bateau est rétrécie avec des bouchins vifs et les renforts de bordées. |
Le pont avant est réhaussé. |
Le puits de dérive est conservé mais renforcé. |
Le pont arrière est simplifié. |
Le renfort du point d'écoute en carbone est mis en place. |
Le couple central a été modifiée avec trois mortaises pour les poulies du treuil encastrées. |
Travail d'ajustement des lattes de bordure. |
L' ancien puits de dérive est conservé. |
Détails de la reconstitution de la coque : on voit bien les anciennes et les nouvelles lattes. |
Mise en place du support du renfort du point d'écoute du foc. On aperçoit les trois mortaises pour les poulies sur le couple central. |
le pont avant sera latté (Batterie*).
* Autrefois le "dortoir" de l'équipage sur grand voilier était situé sous le pont avant nommé "Batterie". Les matelots tendaient leur hamac entre deux poutres pour dormir en se se balançant au grès de la houle.
Quand on enseigne le Bâbord et le Tribord aux élèves de l'école de voile, nous leur évoquons le mot "Batterie" pour mémoriser corporellement le "Bâbord = gauche" et le "Tribord = droite".
Le nouveau "Viking", ancien "Little Wing", voguant et régatant sur le plan d'eau de Montville le 6janvier 2016.
Cette coque dégage le charme des bateaux en bois. André en connaît tous les recoins et sait donc agir sur toutes les composantes du voilier; car il à aussi refait le gréement de A à Z.
André doit maintenant tirer profit de tous ses efforts en ressentant "charnellement, et sensuellement" son bateau : un skipper qui construit son voilier s'engage en effet dans une aventure qui a partie liée avec une vie de couple.
Tous nos voeux de bonheur à André et son "Viking". (La rédaction)
|