lundi 25 septembre 2017

Le lièvre et les trois tortues

Et juste avant de voir le "lièvre", regardez cette vidéo de Jean-François Bressy qui comme d'habitude, montre les ambiances et les expressions de notre Club de VRC :


Et maintenant, place au reportage photographique de Gilles Fillastre :
Aujourd'hui les tortues furent plus fortes que le lièvre... 
"Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! "

Ce proverbe populaire s'applique comme un gant à la situation vécue cet après-midi.
Par deux fois le Goth XP, N° 252, à la dernière bouée du parcours jouissait d'une telle avance que l'affaire était dans le sac ! 
Trop facile, l'attention du skipper, fier de sa tactique, baisse et tire un bord au près serré jusqu'à la ligne d'arrivée et patatras ! Ces copains, beaucoup plus malins, tirent un bord au large, virent et foncent au près bon-plein sur le lièvre à bout de souffle dans une dévente au près serré et le dépassent à 50 cm de la ligne. 
Rageant, pestant, jurant devant ses comparses hilares, le lièvre orgueilleux et présomptueux se jure très vexé, que l'on ne le reprendra plus à ce jeu ! 
Eh oui, "C'est de la stratégie !" enfonce le couteau dans la plaie un concurrent très heureux de son coup de maître...

Pour la célèbre fable de Monsieur de la Fontaine, le lièvre était Jean Louis et les tortues Jean-Marc, Michel et Patrick.

Mais faîtes gaffe, les mecs ! "La vengeance est un plat qui se mange froid !" 
Autre dicton à méditer...cordialement...

Quelques secondes avant le départ.
A noter que les deux Dragons Force, le 308 de Robert Paul et le 309 de José Marlier régateront en match racing à l'avantage de Robert. 
Le JF Sage 264 de Francis avec son gréement classique ne peut pas lutter contre les balestrons dans le petit temps.


Comme d'habitude, Jean-Marc, N° 191, prend un excellent départ. Jean Louis, N° 252,  le remontant peu à peu arrivera à le dépasser à la fin du premier tour et à prendre une confortable avance, mais se fera griller comme un bleu sur la ligne d'arrivée par Jean-Marc, Michel, N° 313, et Patrick, N° 236...
Deux photos techniques de gilles Fillastre commentées par Jean-Louis Richard : 
Le Hale-bas est la pièce à vis qui permet de tendre ou de détendre la chute de la grand-voile. Si le vent est fort on la choque pour ouvrir la chute afin que l'air s'évacue plus facilement. Si le vent est faible on la borde pour que la chute soit plus haute pour donner ainsi plus de puissance à la grand-voile.

José règle l'ouverture de la bôme du foc à deux doigts. Il est aussi à noter que le foc et la grand-voile doivent être exactement à la même hauteur à partir du pied de mât.

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