vendredi 26 mars 2021

EN 2015, NOUS SAVIONS !

ILS NOUS AVAIENT AVERTIS !

" Les chauve-souris font l'objet (depuis 1971) d'une attention grandissante, car on y découvre de plus en plus de virus potentiellement  pathogènes transmissibles à l'homme". (Gérard LARCHER, secrétaire-adjoint à la Société française pour l'étude et la protection  des mammifères, chargé des questions sanitaires concernant les chiroptères)

"Le lien entre les chauves-souris et les virus est très ancien et persistant...Les chauves-souris sont capables de voler sur de très longues distances, ce qui favorise leur contact avec d'autres espèces animales et donc la propagation des virus...Leur instinct grégaire les amène à se regrouper ce qui est un facteur déterminant dans leur rôle de réservoirs viraux".


ESPÈCES, revue d’histoire naturelle, Gérard Larcher y publiait en mars 2015 dans son N° 15, la synthèse d’éminents scientifiques nous avertissant des risques viraux.

Ils ne furent pas écoutés par la classe politique, évidemment ignorés du grand public et même l’équipe rédactionnelle du blog Mini-Flotte 76710, pourtant en relation avec ces chercheurs en biologie, zappa complètement la question d’avantage préoccupée par l’organisation de grandes régates VRC en Normandie, par la vulgarisation des techniques tactiques et stratégiques, la diffusion d’un livret de règles simplifiées de navigation.

Ce replis sur elle-même de toute la société allait lui coûter très cher 4 ans plus tard quand ébahie et impuissante l'humanité ouvrit les yeux sur la réalité.

La déforestation privant les espèces sauvages d’espaces vitaux, favorise les contacts avec les animaux domestiques, l’élevage intensif avec les antibiotiques, l'agriculture à coups de pesticides, la consommation d’animaux sauvages, le réchauffement climatique et la pollution de l’air et de l’eau allaient accélérer les attaques des virus que la médecine sait mal soigner.

Pourtant, il y avait eu de sérieux avertissements avec la grippe saisonnière et la grippe aviaire, sans parler de la grippe espagnole de 1918.

Le monde, et plus particulièrement l’Occident, se trouva sans défense fin 2019.

Les hôpitaux mal préparés, malgré leurs équipes formidables, furent dépassés par la crise et le nombre de victimes, les autorités étatiques incompétentes ne surent pas réagir à temps, la bureaucratie freina l’efficacité pragmatique des décisions stratégiques prises selon les degrés de connaissances scientifiques. La logistique des mesures de protection fut très difficile à trouver et à mettre en place.

Ce fut le bazar et l’improvisation dont les médias se régalèrent.

A la détresse sociale vint s’ajouter des risques de séquelles psychologiques graves.

 


Les variants viraux viennent compliquer encore ce sombre tableau dont on perçoit mal la sortie de la crise.

Même si la science fit de formidables recherches et si les campagnes de vaccination massives vont enfin maîtriser le covid-19, d’autres vagues de déferlantes de coronavirus se préparent mais nous en sommes avertis et nous allons peut-être mieux nous défendre ?

 Cette crise bouleverse l’économie, les liens sociaux, les mondes du travail, du sport et associatif.

Rien ne sera comme avant ! 

Il faudra apprendre à vivre avec les virus et inventer de nouveaux rites sociaux pour tout simplement vivre en société.                                                                         

                                                                                                             (Jean Louis RICHARD)



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